Tisanes et infusions : ce qu'il faut regarder sur l'étiquette avant d'acheter

Vieille comme le monde, la tisane (terme générique de ce qui est infusé) augure les premiers frimas, soulage les petits maux et se boit avec plaisir. Surnommée pisse-mémé ou remède de grand-mère, elle profite de son aura surannée pour séduire les plus jeunes et arroser les réseaux sociaux de clichés. Les Français en consomment 134 tasses par an et par personne*. Les supermarchés déploient un large éventail d’infusions aux promesses aguicheuses et de faux spécialistes en ligne vendent des produits douteux. Au final, rien n’égale les productions de paysans-herboristes à dénicher près de chez soi, en ligne ou dans de vraies herboristeries.

*Source : Syndicat du thé et des plantes à infusion

La loi du 11 septembre 1941, promulguée par le régime de Vichy, a mis fin à la délivrance d’un diplôme officiel d'herboriste et donné le monopole aux pharmaciens. "Si autrefois ils étaient formés, aujourd’hui, ce n’est plus le cas", affirme Mathilde Sézérat, docteure en pharmacie, diplômée en Phyto aromathérapie et fondatrice d’Herbathera*. Malgré ses neuf années d’études et ses plantes médicinales bio et françaises, il lui est interdit d’évoquer le mot santé.

Herbathera Herboristerie, 20, rue de Cotte, 75012 Paris.

Seules 148 plantes médicinales sont autorisées en herboristerie, quand l’industrie des compléments alimentaires emploie 541 espèces dans ses gélules pouvant être vendues en dehors des officines. "Tant que le métier ne sera pas reconnu, le marché ne sera pas encadré et les consommateurs (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite