Tourisme insolite : des phares à louer en Bretagne et en Normandie

Quoi de plus grisant que de se retrouver seuls au monde face à l'horizon, comme jadis les gardiens de la mer ? Voilà qui nous donne une furieuse envie de prendre le large.

Sur les cent trente phares encore en activité sur les côtes françaises, une trentaine restent de véritables sentinelles d'aide à la navigation. Les autres, dépourvus d'équipement électronique, servent de repères pour la plaisance et quelques-uns – bonheur ! – ont été transformés en chambres d'hôtes. D'abord le phare de l'île Louët (en photo), dont la modeste maison peut accueillir dix personnes (trois chambres, et une mezzanine dans l'« atelier du cantonnier ») pour une ou deux nuits, d'avril à octobre (à partir de 408 €/nuit).

Attention, la formule a un succès fou ! On réserve sur baiedemorlaix.bzh et l'on surveille les désistements, avant de prévoir sa traversée (forfait groupe à 131 € AR) depuis Carantec (Finistère). Confort simplissime : sanitaires sans eau chaude dans la « remise du pêcheur », toilettes dans l'ancienne soue à cochons… Mais quel luxe d'avoir son île à soi à découvrir à pied sous le ballet des mouettes, et de rêvasser sur la terrasse plein sud d'où l'on distingue le château du Taureau, l'eau turquoise de la plage de Tahiti et, plus loin, le phare trapu de l'île Noire ! Ce dernier devait ouvrir en gîte mais les travaux ont pris du retard.

À découvrir également : Bretagne : 4 belles pointes du Finistère à découvrir

A suivre… Cap plutôt sur Plouguerneau pour rejoindre l'ancien phare de l'île Vierge. Voûtes en pierre blanchies à la chaux, dalles de granit au sol, lits clos et...

Lire la suite sur Femina.fr

A lire aussi