Les trésors cachés de la Puisaye, sur les pas de l'écrivaine Colette

"J’appartiens à un pays que j’ai quitté" écrit Colette dans Les Vrilles de la vigne, en 1908. Ce "pays" c’est la Puisaye. C’est là où Colette, dont on commémore cette année les 70 ans de la disparition, a vécu jusqu’à ses dix-huit ans. À Saint-Sauveur, au 8, rue de l’Hospice devenue rue Colette, la petite fille passe donc les premières années de sa vie. La maison de Colette se visite aujourd’hui. Remarquez son "perron boiteux" qui n’a pas le même nombre de marches à droite et à gauche car la rue est en pente… Ce paradis de l’enfance, Colette va devoir le quitter à jamais en 1891, en raison des difficultés financières de la famille. Mais sa mère Sido aura eu le temps de lui donner le goût de l’écriture et de la liberté.

Cette liberté, Colette l’apprivoise dans son village et aux alentours. On dit de la terre que c’est "une terre d’amoureuse", car quand elle vous colle aux bottes, elle ne vous quitte plus… La terre argileuse est de grande qualité et Colette découvre le travail des potiers à Moutiers - où est créé le pot bleu à stylos de l’écrivaine -. Elle suivra sa sœur et son frère aînés dans les bois et clairières où elle chasse les papillons, nombreux dans son œuvre. Vous verrez d’ailleurs sa collection de papillons au musée Colette. Avec sa mère Sido, l’adolescente écume les marchés aux puces, elle achète des presse-papiers en cristal visibles également au musée. Remarquez l’un d’entre eux : une boule de verre dans laquelle est incrusté en camaïeu le profil de la reine d’Angleterre, (...)

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