"Il a les traits d'un imposteur mais..." : le procès de Tariq Ramadan s'achève en Suisse

"Il a les traits d'un imposteur mais..." : le procès de Tariq Ramadan s'achève en Suisse L'islamologue suisse Tariq Ramadan, jugé pour viol et contrainte sexuelle, arrive au tribunal correctionnel de Genève, le 29 mai 2024 - AFP, Fabrice COFFRINI
"Il a les traits d'un imposteur mais..." : le procès de Tariq Ramadan s'achève en Suisse L'islamologue suisse Tariq Ramadan, jugé pour viol et contrainte sexuelle, arrive au tribunal correctionnel de Genève, le 29 mai 2024 - AFP, Fabrice COFFRINI

"Violeur en série" d'un côté, "femme éconduite" de l'autre, les parties ont campé sur leurs positions au troisième et dernier jour du procès en appel à Genève de l'islamologue suisse Tariq...

"Violeur en série" d'un côté, "femme éconduite" de l'autre, les parties ont campé sur leurs positions au troisième et dernier jour du procès en appel à Genève de l'islamologue suisse Tariq Ramadan, jugé pour viol et contrainte sexuelle.

Il y a un an, le 24 mai 2023, à l'issue d'un premier procès qui s'était déroulé dans une ambiance très tendue, le Tribunal correctionnel de Genève avait M. Ramadan, 61 ans, faisant valoir l'absence de preuves, les témoignages contradictoires et les "messages d'amour" envoyés par la plaignante.

Convertie à l'islam, "Brigitte", qui se fait appeler de la sorte pour se protéger de menaces, assure qu'il l'a soumise à des actes sexuels brutaux accompagnés de coups et d'insultes dans la chambre de l'hôtel genevois où il séjournait, la nuit du 28 octobre 2008.

Elle a indiqué durant l'enquête l'avoir connu lors d'une séance de dédicaces quelques mois auparavant, avant de le revoir lors d'une conférence. S'en était suivie une correspondance de plus en plus intime sur des réseaux sociaux.

La date du jugement de la chambre pénale d'appel et de révision du canton de Genève n'a pas encore été annoncée. Les parties pourront faire appel devant le Tribunal fédéral.

Selon la partie civile et le procureur, qui a requis trois ans de prison dont la moitié ferme, la plaignante a attendu dix ans avant de porter plainte car elle était sous "l'emprise" de M. Ramadan.

Le procureur a également invoqué le "syndrome de Stockholm"...

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