"Travail au noir" : quels sont les risques et sanctions si je travaille sans être déclaré ou si je ne déclare pas une personne à l'Urssaf ?

La déclaration à l'Urssaf d'un employé est obligatoire, sinon il s'agit de travail dissimulé. Grâce à cela, il est notamment protégé en cas d'accident de travail et cela lui permet d'ouvrir tous ses droits sociaux. Ne pas déclarer un salarié est sévèrement puni par la loi. D'après le premier ministre Gabriel Attal, les redressements pour du "travail au noir" ont atteint un niveau record en 2023 et cela devrait se poursuivre dans les années suivantes. Il est donc très risqué d'avoir recours au travail dissimulé, aussi bien pour le salarié que pour l'employeur, qui risque plusieurs dizaines de milliers d'euros d'amende.

Un employé qui exerce un "travail au noir" prend beaucoup de risques et surtout, il perd beaucoup. Ne pas être déclaré à l'Urssaf, cela signifie être privé de ses droits sociaux car il n'y a pas de cotisations sociales : "Maladie, accident du travail, allocations familiales, retraite, chômage, formation professionnelle…" sont concernés, rappelle l'Urssaf sur son site. Un travailleur au noir va aussi avoir des difficultés pour justifier son activité auprès de France Travail, mais aussi de la caisse d'assurance maladie. Le travailleur ne pourra pas non plus bénéficier de la mutuelle de l'entreprise et se trouvera en difficulté pour déclarer ses impôts. Globalement, le travail dissimulé ne présente aucun point positif pour le travailleur.

Un employeur qui décide volontairement d'avoir recours au travail dissimulé joue gros. "Le travail dissimulé représente un véritable (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite