Trisomie 21 : des tensions d’approvisionnement sur les tests de dépistage lors de la grossesse
Si la cote d’alerte n’est pas encore atteinte, le risque s’avère être de plus en plus prégnant. Les tests commercialisés par le groupe finlandais PerkinElmer et qui visent à dépister les risques de trisomie 21 chez le fœtus lors du premier et du deuxième trimestre de grossesse connaissent, en effet, de réelles difficultés d’approvisionnement. La raison a été donnée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui a sonné l’alerte ce 13 septembre : « Ces dispositifs subissent actuellement une tension d’approvisionnement mondiale en raison d’une rupture d’approvisionnement d’un de leurs composants » a-t-elle expliqué dans un communiqué. Si l ’ANSM alerte, le fabricant, lui, préfère temporiser. Il assure ainsi que ces difficultés d’approvisionnement n’auraient pas de conséquence concrète, le groupe se disant en mesure de « couvrir les besoins mondiaux » jusqu’à un « retour à la normale » prévu en 2024.
L'ANSM dit veiller...
L’ANSM dit cependant veiller à ce que les tests ne soient pas en rupture de stock. « Nous suivons ensemble au plus près l’évolution de la situation afin d’en réduire l’impact potentiel », écrit l’Agence, qui ne précise cependant pas quelle proportion représente ces dispositifs dans le cadre du dépistage de la trisomie 21 en France. Enfin, toujours dans son communiqué, , l’agence du médicament assure être à la recherche « d’alternatives » pour garantir l’accès...