Les troubles digestifs fréquents pourraient cacher un cancer de l'ovaire, selon une étude britannique

Avec une moyenne de 5 000 nouveaux cas détectés chaque année en France, le cancer de l'ovaire est le huitième plus fréquent chez la femme, rapporte le centre régional de lutte contre le cancer Gustave Roussy. Il reste néanmoins très difficile à diagnostiquer, notamment en raison des symptômes insidieux et en apparence anodins qui se rattachent à la maladie. Certaines personnes peuvent en effet ressentir une simple gêne abdominale, d'autres des troubles urinaires ou encore des douleurs dorsales ou pelviennes, et tardent donc à consulter un professionnel. En conséquence, une femme sur cinq souffrant d'un cancer de l'ovaire est diagnostiquée aux urgences, hélas bien souvent quand le stade de la maladie est avancé, fait savoir Pourquoi Docteur.

Mais d'autres symptômes fréquents liés à la maladie sont plus inattendus encore, puisqu'ils se traduisent par des troubles digestifs, comme une perte d'appétit, des douleurs à l'estomac et des ballonnements. Conscients de cette spécificité, une équipe de chercheur·euses de l'université de l'Imperial College de Londres (Royaume-Uni) a décidé de mener une expérience pour le moins surprenante : observer les habitudes d'achats de plusieurs femmes pour détecter leur probabilité de souffrir d'un cancer de l'ovaire.

Dans leur étude, publiée le 26 janvier dernier dans la revue JMIR Publications, les scientifiques ont utilisé les données des cartes de fidélité de 273 femmes, parmi lesquelles 153 avaient reçu un diagnostic de cancer de l'ovaire. Toutes (...)

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