Ces troubles fréquents à la ménopause pourraient avoir un impact négatif sur la vie sociale, selon une étude
L'incapacité est une forme de réduction de la capacité d'accomplir une activité d'une façon ou dans des limites considérées comme normales pour un être humain, selon l'OMS. Qu'elle soit partielle ou totale, cette altération résulte d'une déficience. Les principales causes d'incapacité sont liées à des problèmes de santé chroniques, tels que les maladies cardio-vasculaires et respiratoires, les cancers, le diabète ou encore les traumatismes, les violences et chutes, les déficiences mentales, les maladies congénitales, la malnutrition et les maladies transmissibles. Des scientifiques américains se sont penchés sur ces facteurs de risque, via une étude publiée dans la revue médicale Menopause.
L'étude a été menée par le Rush University Medical Center, un centre médical universitaire situé à Chicago, dans l'Illinois. Les chercheurs se sont précisément intéressés à l'incontinence urinaire chez la femme. Un trouble qui concernerait au moins 2,6 millions de personnes de plus de 65 ans en France, selon l'Assurance maladie.
Avant d'expliquer leur analyse, les chercheurs commencent par expliquer les deux types d'incontinence qui existent. En premier lieu, ils notent "l'incontinence d'effort", des fuites urinaires qui surviennent après avoir éternué ou toussé par exemple. "Il y a une pression mécanique exercée par votre ventre qui surcharge le sphincter et vous avez une fuite", expliquent-ils. Puis, "l'incontinence par impériosité" désigne le besoin irrépressible d'uriner quand on s'approche (...)