Tuerie de Chevaline : la piste d'un militaire des forces spéciales "fou" envisagée
La tuerie de Chevaline fait partie des affaires judiciaires non élucidées les plus célèbres. Et pourtant, depuis l'été 2022 et la prise en charge du dossier par la juge Sabine Kheris du pôle cold case de Nanterre, l'enquête semble avancer. Pour rappel, le 5 septembre 2012, au niveau d’une route forestière de Haute-Savoie entre les communes de Doussard et Chevaline, quatre personnes ont perdu la vie, tuées par balle : trois membres de la famille Al-Hilli, des Britanniques d’origine irakienne dans leur voiture et Sylvain Mollier, un cycliste passant par là. Les deux fillettes de la famille anglaise ont survécu à cette terrible tuerie. Plus de douze ans après, ce drame n'est toujours pas élucidé. Seulement, en octobre 2024, la reconstitution ordonnée par la juge Sabine Khéris aurait permis d'affiner le profil du suspect présumé. Selon les informations du Parisien, datées du 4 février 2025, les enquêteurs pencheraient vers un expert "dans le domaine du tir et de la tactique au sein de l’armée de terre".
Le tireur serait parvenu à tirer avec une grande précision malgré le stress de la situation. C'est notamment pour cette raison que l'homme devait être "très expérimenté". Au total, il a fait feu 21 fois, en vidant près de trois chargeurs, et tout cela, en l’espace de 60 à 90 secondes. Plus précisément, le suspect pourrait avoir suivi une formation très spécifique, enseignée dans des unités suisses. Le tireur aurait notamment sans doute eu recours au "tir fichant" (un tir suite auquel (...)