« Typhoon Club », « Les Sept Samouraïs »... et si les meilleurs films de l'été étaient japonais ?

Il faut l'écrire et le répéter. Le cinéphile français (en tout cas dans les grandes villes) possède une chance inouïe. Chaque semaine, des merveilles du patrimoine cinématographique mondial ressortent sur nos écrans. Nous aurions pu aussi évoquer « Existenz » de David Cronenberg, l'un des meilleurs films d'anticipation du maître canadien qui ressort grâce à L'Atelier Distribution dans une magnifique copie.

Mais concentrons-nous sur les deux chefs-d’œuvre nippons qui débarquent dans nos salles obscures climatisées : « Typhoon Club » de Shinji Somai et « Les Sept Samouraïs » d'Akira Kurosawa.

Le premier, sorti en 1985 est inédit. Il faut dire que son auteur, Shinji Somai, a longtemps été l'un des secrets les mieux gardés des cinéphiles nipponiphiles. Une rétrospective à la Cinémathèque française en 2012 avait propagé son nom parmi les auteurs dont nous fantasmions de découvrir les films au cinéma. Grâce soit rendue au distributeur Survivance qui, après le sublime « Déménagement », sort dans les salles « Typhoon Club », un teenage-movie culte qui suit des collégiens japonais aux prises avec les affres de l'adolescence et les caprices climatiques.

Filmé en des plans-séquences langoureux qui permettent aux jeunes acteurs de « vivre » devant la caméra, « Typhoon Club » est à l'image des jeunes protagonistes, constamment en mouvement, électrique et imprévisible. Il s'agit de l'un des films préférés de Hirokazu Kore-Eda (il est dans sa liste de recommandation dans LaCinetek, N...


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