Témoignage : la renaissance de Priscille Deborah, première femme bionique française
Top santé : Quel message voulez-vous faire passer ?
Priscille Deborah : J'ai survécu à la dépression, au handicap, j'ai même décidé de réaliser mes rêves comme celui de devenir artiste peintre professionnelle... il n'est jamais trop tard pour vivre pleinement et faire ce qui nous fait sentir vraiment vivant. Pour moi, c'est la peinture, ça l'a toujours été... Dans ma vie « d'avant », je ne m'écoutais pas, je n'étais pas en phase avec moi-même, trop soucieuse des apparences, je me suis fait aspirer par un vide intérieur terrible. J'ai pris mon accident comme un message pour aller plus loin dans mon chemin d'accomplissement initiatique.
Et aujourd'hui, je vis ma vie passionnément.
Quelle a été la plus grosse difficulté à surmonter ?
Quand je me suis réveillée à l'hôpital, j'ai compris que c'était très grave : j'avais perdu mes jambes et mon bras droit. Comment allais-je faire maintenant pour vivre avec ce corps-là ? Cela me semblait impossible.
Lorsque je suis rentrée chez moi, rien n'était adapté à mon état. Nous vivions dans une maison à étages. Les meubles de la cuisine étaient trop hauts, la porte des toilettes ne fermait pas avec le fauteuil, je devais ramper pour monter ou descendre les escaliers... Mais j'avais comme piliers ma fille de deux ans, avec qui j'ai développé une relation exceptionnelle, et ma peinture. Et cela m'a donné une énergie hors du commun pour intégrer mon handicap et récupérer, jour après jour, de plus en plus (...)
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