Un athlète qui a perdu ses jambes très jeune a envoyé un message d’amour hilarant à sa copine

Hunter Woodhall found his passion and his love in running after being told he wouldn't be able to walk.
Hunter Woodhall a découvert son amour et sa passion pour la course après avoir appris qu’il ne pourrait pas marcher. (Photo : hunterwoodhall via Twitter)

On peut exprimer son amour de différentes façons : une carte, un coup de fil ou un geste attentionné. Mais Hunter Woodhall, double amputé qui a fait ses preuves dans le domaine de l’athlétisme, est habitué à faire les choses à sa manière.

Le jeune homme de 18 ans originaire de l’Utah a profité d’internet et de Twitter pour publier une photo de lui et de sa petite amie, Tara Davis, prise sur la plage. Il a ainsi blagué tout en révélant la force de leur relation.

J’arrêterai de t’aimer le jour où mes pieds repousseront… <3

« J’arrêterai de t’aimer le jour où mes pieds repousseront… <3 », a-t-il confié en légende de la photo sur laquelle on voit ses prothèses de jambe. Le jeune homme a expliqué à Yahoo Style qu’il avait publié la photo afin d’exprimer l’amour qu’il ressent pour sa moitié.

« C’est la personne la plus merveilleuse au monde et je souhaitais l’annoncer au monde entier », a-t-il confié. « La légende illustre un peu les blagues que nous échangeons au quotidien ».

Les deux, qui se sont rencontrés lors des Simplot Games en février, partagent le même sens de l’humour décalé ainsi qu’une passion pour leur discipline, deux points particulièrement importants aux yeux de l’adolescent qui n’était pas supposé accomplir tout ce qu’il a déjà accompli.

On m’avait dit qu’il me serait impossible de marcher, il y a 17 ans. Nous sommes en 2017 et je pense que je vais continuer à courir, car je souhaite atteindre de nouveaux sommets cette année.

« Des gens ont conclu que je n‘étais pas supposé pouvoir marcher dès ma naissance », a confié H. Woodhall à Yahoo Style. « Les médecins ont prévenu mes parents qu’il me serait impossible de faire du sport ou de sauter avec mes amis. Nous avons rencontré plusieurs spécialistes avant que l’hôpital ‘Shriners Hospitals for Children’ nous soit recommandé. Pour eux, la meilleure solution consistait à amputer mes jambes ».

Les problèmes de H. Woodhall ne faisaient que commencer. Il a ensuite eu des difficultés à se faire des amis et n’avait pas l’impression de trouver sa place, mais c’était avant de se mettre à la course.

« J’ai commencé à courir en CM2 lors de courses de 5K en famille », confie-t-il. « J’ai commencé à apprécier la course et j’ai rejoint l’équipe d’athlétisme en 5ème. Je n’avais pas encore un super groupe d’amis, mais je me sentais à l’aise sur les pistes ».

La prochaine fois que vous essayez de trouver une excuse pour ne pas suivre vos rêves, lancez-vous quand même. Je n’étais pas supposé marcher. Qu’est-ce qui vous arrête ?

Depuis, H. Woodhall a profité d’opportunités incroyables à travers le sport. Il a pu découvrir 4 continents, 12 pays et de nombreux états. Il a même rencontré sa petite amie, une jeune femme qui a également réalisé beaucoup de choses.

« C’est également une grande coureuse qui a battu des records à l’échelle du pays et des états, ainsi que des titres de championnats à l’échelle mondiale et nationale, et des états », confie H. Woodhall, « donc, c’est super de partager sa vie avec quelqu’un qui a des objectifs et des envies similaires, et qui est motivée par les mêmes choses ».

Les deux tourtereaux ont depuis rejoint différentes universités, et se sont donc dit au revoir pour un temps. Ils prévoient cependant de se retrouver sur les pistes.

Saying our "college goodbyes"….. even though we will see eachother in 2 weeks

A post shared by Tara Davis (Tar Ruh) (@_taarra_) on Aug 8, 2017 at 10:24am PDT

Nos « adieux d’université »… même si on se revoit dans 2 semaines

« J’essaie de commencer chaque journée en faisant une petite liste des choses qui méritent toute ma reconnaissance », confie H. Woodhall. « J’adore la vie, et j’adore ce que je fais. J’aimerais que les gens prennent confiance en eux et acceptent leurs différences, et qu’ils suivent leurs rêves ».

Kerry Justich