Une campagne photo réalisée par deux étudiantes pour dénoncer les standards de beauté véhiculés par les réseaux sociaux

Qui ne s’est jamais senti piteux en contemplant les photos postées sur les réseaux sociaux ? Rien d’étonnant à ce que nous soyons une sur cinq à nous déclarer déprimées en jetant un œil aux clichés parfaits circulant sur les réseaux sociaux.

Deux étudiantes ont mené cette série de photos visant à dénoncer la pression exercée par les réseaux sociaux en matière de diktats de beauté. [Photo: Instagram/unedityourself]

Forte de cette constatation, Jade Johnson, étudiante britannique, a décidé d’interpeller l’opinion sur ce sujet. Pendant sa deuxième année à l’université, Jade s’est sentie envahie par ces standards de perfection. Elle a également remarqué que les photos les moins naturelles qu’elle postait étaient plus plébiscitées que celles reflétant la réalité.

« J’ai bâti mon profil personnel autour de cela. Du coup, l’image que je renvoyais ne m’était plus fidèle et reflétait uniquement le diktat des réseaux sociaux. » explique jade.

Le body-shaming sur les réseaux sociaux [Photo: Instagram/unedityourself]

Laura Dawkes, étudiante à l’université de Birmingham, a accompagné Jade dans cette campagne visuelle.

UnEdit est un recueil d’images visant à refléter le sentiment de certaines femmes.

Cette photo souligne la pression exercée sur les femmes pour avoir recours à la chirurgie plastique. [Photo: Instagram/unedityourself]

Des selfies post-chirurgie esthétique, des corps enrubannés de cellophane… Ces photos mettent en scène des femmes dans diverses situations. Elles sont accompagnées de mots et de poèmes rappelant la pression exercée sur les femmes par les réseaux sociaux.

Le projet final de Jade et de Laura a été plébiscité [Photo: Instagram/unedityourself]

« La campagne tend à prouver aux femmes qu’on peut tourner le dos aux pressions et être fière de notre personne » explique Jade.

« UnEdit a pour objectif de redonner confiance aux femmes et de leur prouver qu’elles sont belles. »

Vous pourrez visionner la campagne au format numérique ou sur le compte Instagram des étudiantes.

Marie-Claire Dorking