Une femme revend des sacs à main illégalement et finit en prison
La vérité finit toujours par éclater et une femme en fait actuellement les frais depuis que son escroquerie illégale a été révélée au grand jour, d’après ABC News. Praepitcha Smatsorabudh d’Arlington, Virginia, a passé des années à acheter des sacs à main de luxe dans de grands magasins (incluant des marques comme Celine, Fendi, Givenchy et Yves Saint Laurent), avant d’acheter des imitations à deux sous et de se faire rembourser ces derniers au prix des vrais. Elles vendaient alors les vrais accessoires de luxe sur Instagram, touchant ainsi des milliers de dollars supplémentaires.
Les autorités ont fini par repérer les magouilles de cette femme de 41 ans et l’ont arrêtée en mai. P. Smatsorabudh a été condamnée à 30 mois de prison mercredi et à trois ans de liberté surveillée d’après le Daily Mail. Elle doit également rembourser « $403,250.81 ainsi que le même montant à ses victimes », confie la publication. Cependant, ce total n’atteint toujours pas la somme que P. Smatsorabudh est parvenue à soutirer auprès de ses victimes.
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CBS News confie que la femme a reçu environ $1 million (environ 960 000 €) de la part d’un seul magasin, plus tard confirmé par le Daily Mail comme étant T.J. Maxx. La publication affirme même qu’elle était la plus importante cliente en ligne de l’entreprise pendant un temps. Neiman Marcus a également été victime de la jeune femme. P. Smatsorabudh a eu l’audace de récupérer les sacs qu’elle achetait en ligne et de se rendre avec dans des magasins dans 12 états différents (soit une soixantaine de magasins au total) afin d’obtenir les remboursements frauduleux. Le Daily Mail estime que cette arnaqueuse aurait fait perdre environ $400,000 (environ 380 000 €) à ces grands magasins.
N’oubliez pas que ces magasins ont revendu les imitations au prix de vrais sacs de luxe, trompant accidentellement leurs propres clients. Les clients en ligne de P. Smatsorabudh ont également payé le prix fort pour acheter les marchandises authentiques.
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Smatsorabudh est originaire de Thaïlande mais vivait sur Arlington sur un visa étudiant, d’après le Daily Mail. Elle achetait apparemment les faux sacs échangés dans les grands magasins auprès de fournisseurs en Chine et à Hong Kong, d’après les confidences des autorités fédérales à la publication. En septembre 2014, la vilaine vendeuse a même envoyé un email à l’un de ses fournisseurs : « la meilleure imitation que j’aie jamais vue ! Pouvez-vous m’en envoyer d’autres… de cette usine. Leurs sacs sont NIKEL [sic] !!!! », d’après le Daily Mail.
T.J. Maxx a été le premier à découvrir l’arnaque, probablement car l’entreprise a particulièrement été touchée par les magouilles de P. Smatsorabudh. Des employés du magasin ont contacté la police qui a lancé une enquête. Des preuves ont été réunies et un « membre de la sécurité nationale infiltré s’est fait passer pour un acheteur en ligne et a acheté un sac de luxe à [Smatsorabudh] », confie le Daily Mail. « Les autorités fédérales ont fouillé sa maison et on découvert 572 sacs à main, dont plusieurs imitations, d’après les documents officiels ».
A photo posted by Rich Girl’s Collection (@richgirlscollection) on Sep 1, 2014 at 11:03am PDT
Prête à travailler
Smatsorabudh gérait un compte Instagram appelé « Rich Girls Collection », d’après Cosmopolitan.Le compte existe toujours et fait également référence à un compte eBay. P. Smatsorabudh n’aime pas seulement arnaquer les adeptes de la mode innocents, elle semble également obsédée par les sushis. En effet, son compte est un mélange curieux de cuisine japonaise et de sacs à main de luxe.
Son dernier post publié il y a 43 semaines est étonnamment révélateur. « Ce qui est facile à obtenir ne dure pas, ce qui dure n’est pas facile à obtenir », un peu comme si elle savait ce qui l’attendait. Son avocat a tenté d’excuser son comportement abominable en expliquant que « son obsession pour les sacs à main de luxe » était motivée par « son isolation et sa solitude », devenant « un substitut aux relations humaines », précise Cosmo. Mais P. Smatsorabudh elle-même n’excuse pas ses actions. Le Washington Post rapporte ainsi sa réaction suite à son verdict : « J’ai vraiment fait quelque chose de mal. Je mérite d’être en prison ».
Le juge aurait alors répondu : « Je trouve ce que vous avez fait ingénieux. C’est du vol mais Internet nous offre tellement plus d’options pour voler. Je pensais avoir tout vu ». P. Smatsorabudh risque sûrement d’être déportée en Thaïlande une fois libérée, d’après Cosmo.
Kristine Solomon
Auteure Style et Beauty
Yahoo Style