Une maman a frôlé la mort à cause d’un tampon et du syndrome du choc toxique
Une maman s’est confiée sur le syndrome du choc toxique et l’utilisation de tampons.
Greta Zarate, 32 ans, a développé des symptômes grippaux le premier jour de ses règles.
Quatre jours plus tard, elle a été transportée d'urgence à l'hôpital avant d’être admise dans une unité de soins intensifs à cause d’une forte fièvre et d’une pression artérielle très basse.
Au début, l'hôpital n'était pas en mesure d'identifier ce qui n’allait pas chez la maman de cinq enfants, et ce même après une radiographie, des échographies et une tomodensitométrie.
Cependant, un frottis vaginal a finalement révélé qu’elle souffrait du syndrome du choc toxique, une infection potentiellement mortelle provoquée par des toxines bactériennes.
Elle a souffert d’un choc septique, et ses organes vitaux ont commencé à lâcher.
Elle a été forcée de rester à l'hôpital pendant 11 jours et a reçu une transfusion sanguine afin de restaurer les globules rouges de son corps et ainsi empêcher la propagation de l'infection. Son mari Cas Zarate, 30 ans, chef de logistique militaire, a été autorisé à quitter sa formation pour s'occuper d'elle.
Greta a développé cette condition suite à l’entrée de bactéries dans sa circulation sanguine par l’intermédiaire de coupures microscopiques sur sa paroi vaginale provoquées par un tampon super-absorbant.
"Ils m’ont dit que les conséquences auraient été désastreuses si j'avais attendu un jour de plus", a déclaré Greta, mère au foyer. "Les personnes qui souffrent du syndrome du choc toxique peuvent perdre des membres, voire mourir, et je me sens donc chanceuse".
Elle confie que l'utilisation d'un tampon "super" absorbant est un facteur de risque important.
"Il existe des idées fausses sur le syndrome du choc toxique et les tampons. On pense que cela arrive lorsqu’on garde un tampon à l'intérieur trop longtemps".
“Je ne savais pas que la taille du tampon devait changer en même temps que le flux. Les super tampons ne devraient être utilisés que pour les jours de flux important, les tampons réguliers les jours normaux, et les tampons légers à la fin des règles".
"Le fait de retirer un tampon sec du corps crée de minuscules éraflures le long de la paroi vaginale, ce qui permet aux bactéries d'entrer dans la circulation sanguine. C'est ce qui m'est arrivé".
“Je change de tampon à chaque fois que je vais aux toilettes, et je savais donc que ça n’était pas une question de durée".
"Les instructions devraient être plus claires sur la boîte".
Signes et symptômes du syndrome du choc toxique
Le syndrome du choc toxique est "une maladie rare et mortelle entraînée par des bactéries qui entrent dans le corps et libèrent des toxines néfastes", d'après le site du NHS.
“Il est souvent associé à l'utilisation de tampons chez les jeunes femmes, mais peut affecter toute personne de tout âge, y compris les hommes et les enfants", selon le site.
"Le syndrome du choc toxique peut dégénérer très rapidement et être mortel s'il n'est pas traité rapidement. Cependant, la plupart des gens se remettent complètement lorsque la maladie est diagnostiquée et traitée suffisamment tôt".
Les symptômes comprennent : une température élevée, des symptômes grippaux, des nausées et des vomissements, de la diarrhée, des éruptions cutanées généralisées similaires à un coup de soleil, des lèvres, une langue ou le blanc des yeux rouge vif, des étourdissements ou des évanouissements, des difficultés à respirer et la confusion.