Une militante féministe souhaite faire interdire les histoires de princesses
Une militante féministe souhaite faire interdire les histoires de princesses afin encourager les jeunes filles à se libérer de certains stéréotypes.
Les histoires de princesses secourues par des princes et leurs fidèles destriers sont appréciées par bon nombre d’entre nous, mais l’auteure Jos Dirkx considèrent que ces histoires ne reflètent pas les “valeurs modernes” de manière positive.
L’auteure basée à Dubaï pense également que les personnages de certains contes représentent des femmes à une dimension, ce qui n’est pas idéal pour les enfants qui sont à la recherche de modèles à suivre.
“Il est tout à fait possible de conserver certaines histoires traditionnelles, car, après tout, l’objectif est de laisser de la place pour tout le monde, mais nous souhaitons toutefois créer un espace qui convient à un maximum d’histoires différentes”, confie la jeune femme de 31 ans à MailOnline.
Au lieu des contes de fées traditionnels, la militante souhaite encourager les parents à lire des “histoires plus ouvertes et variées” à leurs enfants afin de “stimuler la confiance, la compréhension, l’empathie et l’assurance”.
Elle espère que des histoires plus “ouvertes” permettront d’aider les enfants des deux sexes à comprendre que les vieux stéréotypes ne devraient pas entraver leurs propres ambitions.
L’auteure n’est pas la seule à s’exprimer sur les messages transmis aux enfants par l’intermédiaire des contes de fées et autres histoires.
En octobre, Keira Knightley a confié avoir interdit à sa fille de regarder certains contes de fées, car elle ne veut pas qu’elle grandisse en pensant qu’elle doit être sauvée par un homme.
Lors d’une apparition sur le The Ellen DeGeneres Show, K. Knightley a confié avoir “interdit” certains films de princesses à la maison.
L’histoire de ‘Cendrillon’ est tout en haut de la liste, car d’après K. Knightley : “elle attend qu’un homme riche vienne la secourir. N’attends pas. Sauve-toi toi-même, tout simplement”.
Edie, 3 ans, n’est pas non plus autorisée à regarder ‘La petite sirène’, même si elle adore ce film. “Les chansons sont géniales, mais n’offre pas ta voix à un homme !”, confie K. Knightley. “Sérieusement !”.
De nombreux parents semblent être d’accord avec K. Knightley. En effet, un sondage récent a révélé que les parents changeaient parfois l’intrigue de certains contes de fées classiques à cause de moments violents ou politiquement incorrects.
Le sondage, réalisé par musicMagpie, a réuni 2 000 parents et a permis de révéler qu’un parent sur quatre modifiait les contes de fées afin qu’ils correspondent davantage à leurs croyances et idéologies.
16 % des personnes interrogées ont également confié interdire les contes de fées complètement.
De nombreux parents étaient inquiets au sujet des stéréotypes fille/garçon, et un parent sur quatre trouve inapproprié que Cendrillon soit l’unique personne chargée de faire le ménage.
Le problème du consentement pousse également les parents à modifier certaines intrigues, et 25 % d’entre eux considèrent que La Belle au bois dormant est problématique de ce point de vue, sachant que le prince charmant embrasse la princesse pendant qu’elle est endormie.
En octobre, l’auteure féministe Scarlett Curtis a lancé un débat en mentionnant que les contes de fées devraient être réécrits à cause des messages transmis.
L’auteure a lancé ce débat lors de son apparition sur ‘Good Morning Britain’ aux côtés de l’auteure de fiction Adele Parks, affirmant que les contes traditionnels représentaient des “attentes irréalistes” de la vie.