Une musulmane aurait reçu des menaces de mort après avoir montré son ventre sur Instagram
Madina Basaeva, blogueuse basée à Moscou, a partagé une vidéo innocente d’elle en train de danser en petit haut et short assorti sur Instagram il y a environ une semaine. Mais, étant musulmane, M. Basaeva aurait reçu des menaces de mort dans les commentaires de sa vidéo, d’après le Daily Mail.
Le compte Instragram de M. Basaeva, devenue la cible de certains internautes, semble être @dina_saeva, mais plusieurs personnes prétendent être la blogueuse sur différents comptes Instagram. Le post, partagé il y a une semaine, avait accumulé 95 000 likes au moment de l’écriture de cet article.
A post shared by 🕊 𝒟𝒾𝓃𝒶 𝒮𝒶𝑒𝓋𝒶 🕊 (@dina_saeva) on Jun 5, 2018 at 10:22am PDT
D’après the Mirror, le problème serait lié au fait que M. Basaeva montre son ventre au cours de la vidéo. Le Mirror précise que M. Basaeva fait partie de la communauté musulmane Tadzhiki.
La plupart des commentaires du post Instagram de M. Basaeva sont en russe, mais les commentaires incluent de nombreuses menaces de mort, dont une particulièrement explicite (‘Quand vas-tu enfin mourir?’), d’après le Daily Mail et the Mirror.
Les deux médias britanniques ont également confié que M. Basaeva avait répondu aux vives réactions en ligne par le passé en confiant que les internautes qui commentaient “n’aimaient jamais” ce qu’elle faisait.
“’Vous n’aimez pas quand je suis habillée, vous n’aimez pas quand je suis déshabillée, vous n’aimez pas le nouveau contenu, vous n’aimez pas non plus quand je trouve une nouvelle chanson et que j’invente une chorégraphie”, a confié M. Basaeva d’après le Daily Mail. “C’est impossible de tous vous satisfaire. Chacun d’entre vous. Vous comprenez ?”.
Les médias n’ont pas mentionné si M. Basaeva avait contacté la police, mais lancer des menaces en ligne peut être considéré comme une activité criminelle. Il n’est pas acceptable de lancer des menaces de mort, et cela inclut bien sûr les personnes qui sont en désaccord avec les actions de M. Basaeva. Les différends religieux peuvent entraîner des conversations et un dialogue productifs, mais de tels commentaires ne devraient jamais être tolérés.
Meghan DeMaria
