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Une star des réseaux sociaux dévoile la vérité des shootings photo lingerie

Megan Crabbe, 24 ans, veut montrer la grande différence entre les photos « soignées et arrangées » et la réalité. Le plus fou dans cette histoire, c’est que les deux clichés, mis côte à côte, sont tout deux éblouissants dans leur genre.

La blogueuse et mannequin, fervente activiste du mouvement « body positive » (positivité du corps) qui fait une taille 42, a partagé sur son compte Instagram une série de photos de lingerie avant et après. Ces photos permettent de mettre en lumière toute la mise en scène nécessaire à l’exécution d’une séance photo professionnelle, et servent également de rappel concernant l’amour qu’il est bon de se donner à soi-même au naturel.

EN TOUTE HONNÊTETÉ : la photo sur la gauche est hyper mise en scène. On m’a dit où mettre mes jambes, quel angle donner à mon bras, dans quel sens orienter mes hanches et même dans quelle position placer mes doigts. J’avais les larmes aux yeux à cause des faux cils, et mes cheveux n’auront certainement plus jamais cet aspect là. ET C’EST À CE GENRE D’IMAGES QUE L’ON SE COMPARE AU QUOTIDIEN ! À des photos mises en scène, parfaitement éclairées et hyper travaillées. Sauf que ce shooting-là était différent, parce qu’après toutes ces poses « flatteuses » en lingerie, @curvykate m’a demandé de rentrer chez moi et de recréer ces images en mode relax, sans maquillage et sans être coiffée. Parce que les coulisses aussi méritent d’être mises en lumière ! Nos corps sont magnifiques, quel que soit l’angle. Que l’on pose ou non. Mis en scène ou non. Et nous ne devrions surtout pas nous comparer à quelqu’un qui est pris sous son meilleur jour, après tout, la plupart du temps, même les mannequins des magazines ne ressemblent pas à leur image. ???????????????????? Découvrez d’autres images du shooting sur le blog de @curvykate, le lien est dans ma bio ! ✨ Photo de gauche par @alisonvwebster, maquillage de @sharlottejacks ????

La méthode d’encouragement de Megan Crabbe semble plutôt efficace puisque ses publications lui ont rapporté plus de 700 000 abonnés.

« Voici le genre d’images auxquelles l’on se compare chaque jour », a-t-elle écrit, en référence à ses photos retouchées. « Nos corps sont magnifiques, quel que soit l’angle. Que l’on pose ou non. Mis en scène ou non. »

Et si quelqu’un sait de quoi elle parle, c’est bien Megan Crabbe. La modèle lingerie est une survivante de l’anorexie qui se consacre désormais à encourager les femmes à s’aimer telles qu’elles sont, quelles que soient leurs tailles et leurs formes.

La semaine dernière, je vous ai demandé de me parler de la façon dont la body positivity avait changé vos vies, et toutes vos réponses m’ont vraiment fait chaud au cœur. Je voulais vous dire à mon tour ce que la body positivity avait fait pour moi, et je ferai de mon mieux pour trouver les bons mots. Pendant très longtemps, j’ai cru être la seule ancienne anorexique au monde à être devenue grassouillette. Être la seule à avoir failli mourir d’être trop mince, et aujourd’hui, à être incapable de respecter un régime. On aurait dit que j’étais condamnée à mener une vie de cycles de privation et de dégoût de mon corps quand je n’arrivais pas à m’y tenir. Pendant très longtemps, j’ai vraiment cru que je ne méritais pas de vivre, que je ne valais rien. La body positivity est la seule chose qui m’ait permis de ne plus écouter cette voix. La voix de cette fille triste et creuse qui me suivait partout et qui me répétait sans cesse que je n’étais pas assez bien. Elle n’a jamais été la personne que je devais être. Je sais maintenant que ce n’était pas sa faute, et je sais qu’à travers sa faim, je suis lentement devenue la personne que je suis aujourd’hui. Je sais que j’ai toujours mérité d’être sauvée. Je sais que c’est notre cas à tous. Et je me battrai pour cela jusqu’à la fin de ma vie, je le jure. Je me battrai pour elle, pour moi, pour nous. Merci de vous battre à mes côtés. ????????????????????

Oui, il s’agit de la même femme sur ces deux photos. Megan Crabbe est un grand symbole d’inspiration.

Do you wanna know the truth about gaining weight? Because I've done a whole lot of it. I used to believe that my life would end over a couple of extra pounds on the scale. I used to believe that losing weight was the most important thing in the world. I used to believe that there was no such thing as going too far, getting too thin, losing too much. Then I nearly lost my life. There were only two options left: gain weight, or die. So I gained weight. More and more. Anorexia morphed into binge eating disorder and within a year I'd gone from 65lbs lying on my death bed to 180lbs, right back to self loathing and wanting to lose weight more than anything in the world. I lost and gained hundreds of pounds over the years. I'd clawed my way back from the edge and still I believed that happiness could be found in the dropping numbers on a bathroom scale. Until I realised that no weight loss had ever made me happy. No amount of disappeared pounds had made me stop hating my body. And chasing thinness had made me lose much more than weight – I'd lost myself. Now I know that no matter how much extra jiggle might come along, nothing important about me will have changed. I'll still have the same heart, the same mind, the same passion, the same love. The scale will never be able to tell me anything about myself that truly matters. It doesn't have the power to define me – only I do. And I refuse to keep chasing that empty promise of happiness granted through restriction and self hatred. I'll take my happiness right now. We are all so worthy of it, exactly as we are. Don't be afraid of gaining weight, my love. There's a whole life for you to gain when you stop letting those numbers dictate your worth. ????????????????????

A post shared by Megan Jayne Crabbe ???? (@bodyposipanda) on Oct 25, 2016 at 10:04am PDT

Vous souhaitez connaître la vérité sur la prise de poids ? Parce que pendant un temps, ça a un peu été ma spécialité. Avant, je pensais que le fait de prendre quelques kilos était synonyme de fin du monde. Je pensais que perdre du poids était la chose la plus importante qui soit. Je ne croyais pas que l’on ne pouvait aller trop loin, que l’on pouvait perdre trop de poids, que l’on pouvait être trop mince. Puis j’ai failli en perdre la vie. Il ne me restait que deux options : prendre du poids ou mourir. Alors j’ai pris du poids. L’anorexie s’est transformée en troubles alimentaires compulsifs, et je suis passée de 30 kg à 80 kg, je me suis à nouveau fait des reproches et j’ai de nouveau voulu perdre du poids plus que tout au monde. Au fil du temps, j’ai gagné et perdu des dizaines de kilos. Je m’étais éloignée du gouffre, et pourtant je continuais de penser que le bonheur ne pouvait être trouvé que par la diminution du nombre de kilos affiché sur la balance. Jusqu’à ce que je réalise qu’aucune perte de poids depuis tout ce temps n’avait su me rendre heureuse. Aucune quantité de poids perdue ne m’avait permis de moins détester mon corps. Et cette quête effrénée de la minceur m’avait fait perdre beaucoup plus que du poids, je m’étais perdue moi-même. Maintenant, je sais que quelle que soit la quantité de poignets d’amour que j’ai, rien d’important à propos de moi ne changera jamais. J’aurai toujours le même cœur, le même esprit, la même passion, le même amour. La balance ne me dira jamais quelque chose de réellement important à propos de moi. Elle n’a aucun pouvoir, elle ne peut pas me définir. Je suis la seule à en être capable. Et je refuse de continuer à poursuivre cette promesse de bonheur creuse selon laquelle les privations et la haine de soi sont de bonnes façons d’atteindre son idéal. J’ai décidé d’être heureuse aujourd’hui et maintenant. Et nous méritons tous le bonheur, exactement tels que nous sommes en cet instant. Mes amours, n’ayez pas peur de prendre du poids. Quand vous aurez décidé d’arrêter de laisser ces chiffres définir votre valeur, vous gagnerez toute une vie. ????????????????????

« J’ai passé des années à me comparer à des images et photos aussi soignées que mises en scène, à penser que mon corps devrait ressembler à ça en permanence pour être belle », a-t-elle écrit dans un article du blog CurvyKate. « Mais la vérité, c’est que les mannequins des photos ne ressemblent pas vraiment aux personnes qu’elles sont réellement la plupart du temps. »

« Selon moi, si plus de marques diffusaient des photos prises dans les coulisses et qu’elles les plaçaient aussi en exemple de beauté, nous aurions moins d’illusions quant aux choses auxquelles nous devrions nous comparer. »

Et on ne pourrait pas être plus d’accord !

Jessica Ankomah
Yahoo Canada Style