De quoi est vraiment composé le surimi ? Les astuces pour le choisir

Le surimi, ce petit bâtonnet blanc et orange que les enfants et les adultes adorent déguster à l'heure de l'apéro, mais pas que. Dans une salade, avec de la mayonnaise ou nature, rares sont ceux qui refusent celui qu'on surnomme le "bâtonnet de crabe". Si on l'associe souvent avec ce crustacé, c'est une erreur, car c'est en réalité une pâte à base de chair de poisson. Mais au fait, de quoi est vraiment composé le surimi ? Est-ce vraiment aussi mauvais que ça ? Comment le choisir pour avoir un produit de qualité ?

Originaire du Japon, le vrai surimi n'a rien à voir avec les ersatz de nos supermarchés. Inspiré de la recette traditionnelle du kamaboko japonais : de la chair de poisson conservée dans du sel. Son goût est délicat et demande un vrai savoir-faire. L'industrie agroalimentaire a flairé le bon filon et s'est appropriée une recette artisanale en façonnant le surimi en un produit rentable et souvent bien décevant en goût et en qualité nutritionnelle. Exit le poisson, aliment trop cher et peu rentable. Son taux n'excède rarement 30 % dans la composition des surimis du commerce. Quant au lieu et à la méthode de pêche pratiquée, ils sont rarement indiqués. Place à l'eau, de l'amidon, des conservateurs, du sucre et du sel.

L'association de consommateurs 60 millions de consommateurs avait déjà pointé du doigt une trop grande quantité de sel. "La quantité de sel oscille entre 1,5 et 1,8 g par 100 g, soit presque un tiers des apports journaliers recommandés ! ", pouvait-on lire (...)

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