Vaccination papillomavirus : pourquoi les ados doivent-ils restés allongés ou assis par terre après l’injection ?

Le 2 octobre dernier, une campagne de vaccination contre le papillomavirus (HPV) a été lancée par le gouvernement dans les collèges. L’objectif principal de cette campagne : éradiquer le papillomavirus, responsable chaque année de plus de 6.000 nouveaux cas de cancer en France.

Il y a un peu plus de deux semaines, un élève de cinquième du collège privé de Saint-Dominique à Saint-Herblain (Pays de la Loire) est décédé des suites d’une chute causée par un malaise lors de sa période de surveillance du vaccin contre le papillomavirus. L’élève est tombé de sa chaise et a été victime d’un traumatisme crânien. Suite à cet accident, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a mis à jour ses consignes de surveillance post-vaccination dans un document à l'attention des professionnels de santé*.

Comme l’indique l’ANSM, “en raison d’un risque de malaise, syncope parfois sans symptômes présyncopaux, ou de réaction anaphylactique, les personnes recevant le vaccin doivent être surveillées attentivement pendant 15 minutes après l’injection.” Des malaises qui peuvent “s’accompagner de tremblements ou de raideurs” selon l’Agence du médicament. Néanmoins “ces malaises (voire pertes de connaissance brèves), sont peu fréquents et rapidement résolutifs” .

Si auparavant, seule une surveillance des élèves dans les 15 minutes suivant l'injection était recommandée, l’ANSM indique désormais aux professionnels de santé que “les personnes vaccinées doivent rester allongées (...)

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