Variole du singe : à New York, longues files d'attente pour se faire vacciner

La ville de plus de 8 millions d'habitants a vu les contaminations grimper la semaine dernière, avec 461 cas répertoriés vendredi depuis l'apparition de la maladie aux Etats-Unis en mai, contre 223 lundi.

Avec ses tables et chaises alignées et le matériel médical, le gymnase, dans un lycée de Brooklyn, rappelle un centre de vaccination anti-Covid : mais c'est pour la variole du singe qu'il a ouvert dimanche à New York, « épicentre » américain de la maladie virale. À l'extérieur, dans le quartier de Bushwick, une longue file d'attente s'est formée sur le trottoir, pour une très grande majorité des hommes âgés d'une vingtaine à une quarantaine d'années, désireux de protéger leur entourage et d'éviter la variole du singe, ses éruptions cutanées et ses douleurs.

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Tous ceux que l'AFP a interrogés ont le sentiment d'avoir eu de la chance, tant il a été difficile d'obtenir un rendez-vous sur le site internet dédié de la ville, qui manque de doses. Vendredi, 9 200 créneaux ont été libérés à 18h et sont partis en sept minutes. Trois jours plus tôt, le trafic était tel qu'il a submergé le site et l'a mis en panne.

« Maladie gay »

« C'est frustrant, surtout parce qu'avec le Covid, on aurait pu penser qu'il y aurait un processus plus structuré de déploiement des vaccins, mais il n'y avait pas vraiment de processus », raconte Aidan Baglivo, un analyste de données de 23 ans, pour qui les personnes les mieux connectées aux réseaux sociaux sont privilégiées.

« Cela ne devrait pas être un problème, car il y a déjà un vaccin,...

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