Vous vendez en brocante, avez-vous intérêt à accepter les offres des antiquaires ? La réponse de Caroline Margeridon
D'après modelebusinessplan.com, il y aurait plus de 50 000 brocantes et vide-greniers organisés chaque année en France. La population y est très réceptive, c'est un loisir très apprécié, tout comme le fait de chiner. Une partie d'entre eux franchit le pas et passe de l'autre côté : celui des vendeurs. Les particuliers ont le droit de vendre et tenir un stand à raison de deux fois par an maximum. Si vous n'avez jamais vendu, sachez qu'il est fréquent que des brocanteurs et antiquaires professionnels viennent à votre rencontre avant même d'avoir fini le déballage et l'installation du stand. Ils vous proposent déjà de vous acheter des biens. Une idée très répandue pousse à croire que leur but est d'arnaquer le vendeur en lui achetant un objet pour moins que ce qu'il ne vaut. Mais est-ce vraiment le cas ? Caroline Margeridon, antiquaire, acheteuse et experte de l'émission télévisée Affaire conclue partage son avis sur la question.
Caroline Margeridon : Nous, les marchands, quand on va chiner, on est là super tôt le matin. Les particuliers pensent que c'est pour les arnaquer mais un vrai marchand n'arnaque pas. Et l'époque du pro mal intentionné est un peu révolue. D'ailleurs, dans nos métiers, on a ce que l'on appelle le dol, le vice de consentement [N.D.L.R. : une manœuvre frauduleuse visant à obtenir l'accord du cocontractant en le trompant par le biais d'un stratagème (mensonge, silence intentionnel...). Toute victime ayant subi un préjudice peut demander l'octroi de dommages et (...)
