Vente à perte du carburant : à quelle baisse faut-il s’attendre et quel impact dans votre station-service ?

Face à la hausse des prix du carburant dans tout l’Hexagone, le gouvernement mise sur la vente à perte. Il s’agit de revendre un produit à un coût moins cher que le prix d’achat. En France, cette pratique n’est pas autorisée sauf dans certaines conditions comme la vente de biens soldés ou de produits périssables. Avec la conjoncture économique actuelle, le gouvernement souhaite donc aider les Français à se procurer du carburant et ainsi favoriser leur pouvoir d’achat.

Afin d’aider les ménages à s’en procurer à des prix raisonnables, Élisabeth Borne a suggéré la vente à perte. Cette proposition a été confirmée par Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, sur RTL le dimanche 17 septembre. "Ceux qui le souhaitent, ceux qui le peuvent pourront vendre de l’essence à prix cassé." Les stations-service et les distributeurs qui ont des stations d’essence pourraient mettre en œuvre des offres commerciales selon le porte-parole. "On parle quasiment d'un demi-euro potentiellement en moins par litre", affirme Olivier Véran.

Actuellement, le groupe TotalEnergies plafonne les prix de l'essence et du diesel à 1,99 €, dans ses 3400 stations-service, et ce jusqu'à la fin de l'année.

"Il est interdit de revendre ou d'annoncer la revente d’un produit en l’état au-dessous de son prix d'achat effectif, notion qui détermine le seuil de revente à perte", indique la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). La proposition du gouvernement est (...)

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