Vestiaire Collective ne propose désormais plus d’articles de fast fashion

À quelques jours du Black Friday, Vestiaire Collective s’oppose à la mode jetable en annonçant ne plus mettre en vente de pièces issues de la fast fashion. Explications.

On ne le répétera jamais assez mais, en matière de mode, un achat vestimentaire doit être mûrement réfléchi. En cause, la place de l’industrie dans le classement des secteurs les plus polluants de la planète. Mauvaise élève, la mode multiplie toutefois les actions en faveur d’un prêt-à-porter plus responsable. Une action nécessaire lorsqu’on sait qu’en 2022, le consommateur moyen s’offre 60% de vêtements de plus qu’il y a quinze ans et que, chaque année, ce sont environ 56 millions de tonnes d’habits qui sont achetés dans le monde. Face à ce constat, la plateforme de seconde main Vestiaire Collective a pris une décision radicale.

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Une plateforme anti fast-fashion

Face à une augmentation constante des ventes d’articles de fast fashion sur sa plateforme, Vestiaire Collective a annoncé leur bannissement à compter du 22 novembre. Une première liste des marques ciblées a été communiquée. Parmi elles, les enseignes du groupe Inditex (Zara, Massimo Dutti, Pull & Bear…), celles du groupe H&M (H&M, & Other Stories…), Asos, Topshop, Bohoo, Nasty Gal ou encore Pretty Little Things, Shein ou encore Missguided.

« Nous faisons ce pas en avant parce que nous ne voulons en aucun cas être complices d’une industrie qui a un tel impact négatif, tant environnemental que social. Le système actuel encourage la surproduction et la surconsommation de produits de...

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