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Je veux changer de nom : les nouvelles règles

Les deux premiers correspondent au nom issu de sa filiation (le nom de naissance). Le troisième désigne le nom de famille d’un des deux conjoints qu’un époux ou une épouse peut décider de porter (c’est l’ancien "nom de jeune fille").

En pratique, ça se passe comment ? Depuis 2005, le pater familias n'est plus le seul à offrir un patronyme à sa descendance. Chacun des parents peut décider de transmettre le sien ou les deux leur accolés, sans trait d’union ni double trait (un temps exigé), dans l’ordre qu’ils souhaitent. il suffit d’une déclaration conjointe sur simple formulaire auprès de l’officier d’état civil à la naissance des nourrissons. En matière de nom d’usage, il faut savoir qu'on n'a pas l'obligation d'adopter le nom de son époux, c'est un choix. Pour le faire reconnaître, en solo ou avec les deux noms accolés dans l’ordre qu’on veut, on doit remplir la rubrique "deuxième nom" de sa carte d’identité ou de son passeport. Finalement, on s’en lasse, on a envie de revenir à son seul nom de naissance ? En renouvelant ses papiers d’identité, on laisse vierge cette case. Simple comme bonjour.

Le nom d’usage peut nous suivre au-delà du divorce. Mais on n’est plus la seule à décider, ex-conjoint et juge ont leur mot à dire.

En pratique, ça se passe comment ? Le premier peut s’opposer à ce qu’on se fasse encore appeler comme lui lors de la procédure de séparation. Rien n’interdit cependant d’argumenter auprès du second pour obtenir satisfaction. Pendant longtemps, être la mère (...)

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