Vidéo : « Et si on parlait des violences éducatives ordinaires ? », Sans Filtre de Joëlle Sicamois

On connaît la gifle, ou bien la fessée, mais la liste des violences éducatives ordinaires (VEO) est bien plus longue. On en dénombre quinze au total, toutes interdites depuis la proposition de loi contre les violences éducatives ordinaires, adoptée par le Parlement en 2019 : « L’autorité parentale doit s’exercer sans violences physiques, ni psychologiques », est-il désormais indiqué dans la loi.

Or, tous les 5 jours en France, un enfant meurt sous les coups de ses parents ou de ses proches, selon l’Observatoire de la Violence éducative ordinaire (OVEO). Joëlle Sicamois, directrice de la Fondation pour l’enfance, les divise en trois catégories :

Les violences verbales : fesser, gifler, secouer, tirer les oreilles, bousculer, pousser, priver de nourriture. Les violences physiques : punir, culpabiliser, faire du chantage, menacer, priver d’affection, menacer d’abandonner l’enfant. Les violences morales : insulter, se moquer, humilier.

Il s’agit d’une violence éducative à partir du moment où le parent cherche à modeler et à soumettre son enfant, de manière consciente ou inconsciente, s’il exige de lui quelque chose d’inadapté à son âge, ou encore s’il néglige son droit à s’épanouir correctement, comme en le laissant devant un écran toute la journée par exemple.

Bien que désormais interdites et ayant de graves conséquences sur le développement de l’enfant, de nombreux parents admettent encore avoir recours aux violences éducations...

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