Quand vient l’automne, All We Imagine As Light, The Devil’s Bath… les critiques de la semaine

Le nouveau (et très beau) film de François Ozon, le dernier Grand prix du Festival de Cannes et un impressionnant film autrichien.

« Quand vient l’automne » de François Ozon (3/5)

Avec Hélène Vincent, Josiane Balasko…

Prolixe et insaisissable, François Ozon se réinvente à chaque film. Ici, il propose une chronique provinciale, chabrolienne en diable, étude de mœurs et de vices cachés qui bascule dans le polar. Deux vieilles copines propres sur elles vont à la cueillette aux champignons et prennent le thé. Mais une intoxication alimentaire va faire ressurgir les secrets de leur passé. Tel est le canevas de ce film assez jouissif, méchant et fielleux sans en avoir l’air, où la toujours parfaite Hélène Vincent et son binôme, Josiane Balasko, s’en donnent à cœur joie en rivalisant d’ambivalence. Les grandes actrices connaissent les meilleures recettes… Fabrice Leclerc

« All We Imagine As Light » de Payal Kapadia (4/5)

Avec Kani Kusruti, Divya Prabha, Chhaya Kadam

La réalisatrice indienne Payal Kapadia n’a que 38 ans, a mis en scène avec « All We Imagine As Light » son premier film de fiction et pourtant on parle déjà d’elle comme de la nouvelle Mira Nair. « All We Imagine As Light » rappelle « Salaam Bombay ! » de cette dernière, avec lz même volonté de faire de la ville de Mumbai (le nouveau nom de Bombay) un personnage à part entière, avec ses lumières, sa densité humaine et son bruit incessant. Payal Kapadia raconte aussi une très belle histoire de sororité entre deux...


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