Vimala Pons : « La vie des femmes, c’est déjà un Body Horror »

Entre eux, la complicité est évidente. Lui, tout de suite à l’aise avec les chiens et le charmant bébé qui fait ses premiers pas dans les couloirs du Grand Hotel. Elle, à l’esprit aussi aiguisé qu’une fine lame, qui demande une menthe à l'eau à la grande surprise du serveur. Vimala Pons est cette année la présidente du jury du 32e Festival du film fantastique de Gérardmer.

Cela tombe bien, elle tient un vrai discours sur le cinéma de genre : « J’aime l’horreur et le fantastique car les grandes figures symbolisent autre chose. Les vampires pourraient être les pervers narcissiques, les loups- garous notre dualité homme-animal, les zombies sont les personnes qui suivent toujours le mouvement, les tueurs des slashers peuvent être nos hommes politiques, séduisants mais qui détruisent la vie des gens. Le genre joue avec nos peurs ancestrales: la peur de l'inconnu, la peur de la mort, les secrets du passé. Ça permet d'aborder des thèmes sur la condition humaine sous couvert de grands spectacles et aussi, parfois, avec un peu d'idiotie mais dans le bon sens du terme.»

William Lebghil, lui, confesse qu'il n'est pas un grand amoureux du genre fantastique même s'il adore le film « REC » de Paco Plaza et Jaume Balagueró. « En fait,  enfant j’ai été traumatisé par les films d'horreur. Donc j’en regarde de manière vraiment très sporadique. C’était un peu le truc où on va se faire peur avec les copains en allant voir "Hostel". Moi, ça me faisait pas du tout kiffer », confie l’acteur d'...


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