EN IMAGES - Vincent Cassel fête ses 54 ans : 12 choses que vous ne saviez (peut-être) pas sur l'acteur
Joyeux anniversaire Vincent Cassel ! Ce lundi 23 novembre, l’acteur français fête ses 54 ans. L’occasion parfaite pour revenir sur la vie et la carrière de celui qui a trois enfants avec les deux femmes de sa vie, Monica Bellucci et Tina Kunakey. Cinéma, vie privée, accident, famille, clashs, secrets... Vous allez tout enfin tout savoir sur la star de La Haine.
Une famille d’artistes
Acteur connu et reconnu, Vincent Cassel n'est pas le seul artiste de sa famille, bien au contraire. L'art semble d'ailleurs être inscrit dans l'arbre généalogique des Crochon, leur véritable nom de famille. La grand-mère paternelle de la star, Louise-Marguerite Fabrègue était chanteuse d'opéra. Son père, Jean-Pierre Cassel, a été un monstre sacré du septième art français, des années 50 aux années 2000, jouant dans plus d’une centaines de films et dans des dizaines de pièces de théâtre.
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Son frère, Mathias Cassel, est un rappeur et producteur connu sous le pseudo Rockin’Squat. Avec son groupe Assassin, il a participé à l’essor et au développement du hip-hop français dans les années 90 et 2000. Fille de Jean-Pierre Cassel et de sa deuxième femme Anne Célérier, et donc demi-sœur de Vincent et Mathias, Cécile Cassel est une chanteuse connue sous le pseudonyme Hollysiz, également actrice.
Une relation pas comme les autres avec Monica Bellucci
Quand on évoque le nom de Vincent Cassel, celui de Monica Bellucci nous vient immédiatement à l’esprit. Et pour cause, les deux acteurs sont restés en couple pendant dix-huit ans. Ils se sont rencontrés en 1995 sur le tournage de L’Appartement de Gilles Mimouni. Après quatre ans d’amour, ils se marient. En 2004, l'Italienne donne naissance à leur première fille, Deva. Léonie suivra en 2010.
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Une vie “désorganisée”, mais une “alchimie silencieuse”, selon Monica Bellucci : les amoureux vivent au rythme des tournages de chacun, aux quatre coins du monde. Le 26 août 2013, le couple annonce sa séparation. Une décision de la comédienne. Six ans après cette rupture, cette dernière affirmera dans Madame Figaro : “C'est moi qui ai pris la décision. Mais quand on quitte quelqu'un, ça ne veut pas dire qu'on ne l'aime plus. Cela veut tout simplement dire que ce n'est plus possible de continuer”. Pour autant, ceux qui ont été surnommés “La Belle et la Bête” sont restés très proches. L’actrice est encore présente à certains repas de famille des Cassel et son ex n’avait pas hésiter à déclarer qu’il pourrait “la rejoindre à l'autre bout du monde” si elle le lui demandait.
Son histoire d’amour avec Tina Kunakey
Depuis 2015, soit deux ans après son divorce d'avec Monica Bellucci, Vincent Cassel partage la vie de Tina Kunakey, un mannequin âgé aujourd'hui de 23 ans. Les deux tourtereaux ont donc trente et un an de différence. Une différence d’âge qui n'a pas dérangé l'acteur. Il s'était d'ailleurs expliqué à ce sujet dans Journal de France : “Quand j'ai croisé Tina à Biarritz, elle n'était âgée que de 18 ans. Je ne savais pas quel âge elle avait quand je l'ai rencontrée. Mais tu ne choisis pas de qui tu tombes amoureux. Le lendemain, quand elle me l'a dit, j'ai été un peu surpris mais j'ai pensé, eh bien, cela se passe comme ça”.
Autre curiosité de ce couple : au moment de leur rencontre, Tina Kunakey... Ne savait pas qui était Vincent Cassel ! “Vous me croyez si je vous dit que je ne savais pas qui il était ? Comme j'ai grandi à la campagne, nous n'avions pas de télévision et nous n'allions pas au cinéma. Puis à Madrid, ma vie tournait autour du football et du lycée. La première fois que nous sommes sortis ensemble, j'ai été très surprise de voir que les gens le reconnaissaient et j'ai fait une blague qu'il répète tout le temps : 'Mais tu es plus célèbre que Rihanna ! Tu fais quoi dans la vie ?’”, confiait-elle à Vanity Fair en 2017. Improbable, non ? Ensemble, ils ont une petite fille prénommée Amazonie, née en 2019.
La Haine = de la haine ?
D’un point de vue professionnel, le nom de Vincent Cassel est directement associé au film La Haine, l’un de ses plus grands succès au cinéma. En 1995, dans le film de Mathieu Kassovitz, devenu culte et encore d'actualité aujourd'hui, il joue le rôle de VinZ et partage l'affiche avec Hubert Koundé et Saïd Taghmaoui. Aujourd’hui, les relations entre le premier et le dernier cité semblent plus froides que jamais.
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Après la dernière cérémonie des César, Vincent Cassel félicitait les membres de Kourtrajmé et se définissait comme “négrophile” sur Instagram. Une sortie qui n’avait pas plu à Saïd Taghmaoui, qui avait clashé son ex-acolyte. “Vincent Cassel, le plus hypocrite de tous ! Sache-le”, a-t-il ainsi lancé sur Twitter. Une pique qui fait écho à des propos pas très sympathiques de Saïd Taghmaoui nous avait fait auparavant : “Vincent Cassel est le fils de Jean-Pierre Cassel, qui était une vraie star de cinéma. Et on sait à quel point ça peut aider dans la vie, avec tout le respect que j’ai pour Vincent Cassel, son talent d’acteur et sa carrière. Ce ne sont pas les mêmes départs...” Ambiance...
Il a failli ne jamais jouer Mesrine
L’un des rôles phares de la filmographie de Vincent Cassel est celui du célèbre braqueur Jacques Mesrine. Il interprète le gangster dans le diptyque Mesrine, L'Instinct de mort et L'Ennemi public no 1, sorti en 2008. Une performance saluée par les spectateurs et la critique qui lui vaut le César du Meilleur acteur en 2009. En salles, ces deux films réuniront près de 4 millions de personnes. Un véritable succès. Pourtant, l’acteur a bien failli passer à côté. Tout commence en 2001, quand le producteur Thomas Langmann lui parle de son idée de film sur Jacques Mesrine. Emballé, le comédien accepte... Puis change d'avis. Quelque chose le dérangeait : “Faire un film sur un héros qui n'en est pas un était intéressant, mais à condition de le traiter comme il se doit. J'ai dû alors me désengager du projet”. Plus tard, il revient une nouvelle fois sur sa parole. La star accepte et s’explique : “Plus tard, j'ai pourtant rappelé Thomas en lui disant que s'il repartait sur de nouvelles bases j'étais toujours là. Tout ça s'est passé sur plusieurs années. Après pas mal de noms qui ont circulé, il m'a finalement parlé de Jean-Francois Richet au moment de la sortie d'Assaut sur le central 13. À ce moment-là je pensais encore qu'il ne fallait faire qu'un seul film. C'est Abdel Raouf Dafri qui m'a convaincu d'un scénario en deux parties. Il avait réussi à trouver le ton qui dévoilait toute la noirceur et les paradoxes du personnage. C'est là que j'ai donné mon accord pour deux films”. Tout est bien qui finit bien !
Son accident de scooter
Au mois de mai 2020, Vincent Cassel se retrouve en une des sites people. La cause ? Pas un nouveau rôle au cinéma mais une grosse frayeur qui aurait pu lui coûter cher. Le 20 mai dernier, le comédien a été victime d'un accident de scooter qui lui a valu un passage à l'hôpital. Rien de grave, juste une blessure au visage que ce dernier avait décidé de tourner en dérision sur Instagram, où il compte plus d’1,1 million d’abonnés. En story, il avait posté une photographie de son visage avec la légende : “Ne jamais donner un coup de tête à un rhinocéros”.
Avant le cinéma, la pension et le cirque
Comment a été l’enfance de Vincent Cassel ? Très occupés par leur vie professionnelle, ses parents n’ont pas hésité à le placer en pension. De longs moments que le jeune d’homme d’alors n’a pas apprécié. “Ça ne m'a pas réussi, je n'en garde pas un bon souvenir. C'était un endroit fermé et clos. Je n'ai pas compris pourquoi les parents mettent leurs enfants en pension. Quand on fait des enfants, c'est pour les avoir près de soi !”, expliquait-il à Laurent Delahousse en 2017. Après cette période, l’adolescent se tourne vers le cirque en rejoignant l'école du cirque d'Anne Fratellini, à 16 ans. Il y suit alors des cours d'acrobatie, avant de jouer ses premiers spectacles en Belgique. “À l'école du cirque, on faisait des spectacles de rue. Avec trois potes, on avait un groupe, les Swing Mobylettes. On faisait des sketches avec des échelles, on se mettait des claques... C'était de l'art clownesque”, se souvenait-il en 2017 dans Grazia. Après des cours de comédie à New York il fera ses débuts à l'écran en 1991 dans Les Clés du Paradis, de Philippe de Broca. La suite, on la connaît.
Vincent Cassel, un fan de foot
Comme de nombreux acteurs ou chanteurs, Vincent Cassel est un grand fan de football. Et visiblement, il supporte le Paris Saint-Germain, si l’on en croit les nombreuses photographies le montrant dans le carré VIP du Parc des Princes. En 2014, GQ l'avait interrogé à propos de la Coupe du Monde 2014 au Brésil, un pays dans lequel il vit une grande période de l'année. À la question “Les Bleus ou l'équipe du Brésil ?”, il avait répondu : “C’est horrible ce que vous me posez comme question ! Mais je sais qu’il faut choisir… Connaissant bien la situation au Brésil, tout ce que ça a coûté au pays, les gens qui sont descendus dans la rue, la corruption qui fait que cette Coupe du monde coûte une fortune, j’aimerais vraiment que le Brésil gagne. J’ai l’impression que si le Brésil gagne cette Coupe, ça va emmener le pays ailleurs. Autrement, elle sera juste un mauvais souvenir. Ça a vraiment un sens profond pour le pays, donc je suis vraiment désolé mais je crois que cette année je vais soutenir le Brésil !”. Au final, c’est l’Allemagne qui avait décroché le titre.
Vincent Cassel et Mathieu Kassovitz dos à dos
Vincent Cassel et Mathieu Kassovitz ont formé un duo à succès à la fin des années 90 et au début des années 2000. Ils ont collaboré dans Métisse en 1992, La Haine en 1995, Le Plaisir et ses petits tracas en 1997 et dans Les Rivières Pourpres en 2000. Depuis, plus rien. Si ce n’est des clashs et petites allusions pas très sympathiques par médias interposés. C’est sur le tournage des Rivières Pourpres que leur amitié connaît un coup de frein. En cause ? Le réalisateur, modifie très souvent le script du film. Ce qui ne plait pas à l’acteur, qui connaissait ses répliques sur le bout des doigts et qui n’accepte pas de devoir tourner avec des nouveautés constantes, “à l’arrache”. En 2008, ce dernier avoue qu'il est brouillé avec le cinéaste pour des “raisons humaines”.
La même année, lors d'une soirée au Festival de Cannes, les anciens amis s'écharpent. Une “engueulade virile” s'en suit. En 2016, dans Télérama, Vincent Cassel confie ne pas vouloir retravailler avec le réalisateur dont il a été si proche : “Ce que je vois et lis de lui ne m'en donne pas envie. Je ne me reconnais plus du tout dans ce mec. Quand on a cessé de travailler ensemble, il y a longtemps maintenant, cette déception amicale m'a éloigné du cinéma pendant près d'un an : j'ai eu du mal à m'en remettre”.
Un père fier de sa fille
Deva, fruit de l'amour entre Vincent Cassel et Monica Bellucci, a fêté ses 16 ans en 2020. Une adolescente qui suit déjà les traces de sa mère puisqu'elle a posé pour les plus grands magazines. Une it-girl en devenir qui rend fier son père.
Lorsque la jeune femme avait fait la couverture de Elle, le papa n’avait pas hésité à partager le cliché de sa fille, en y ajoutant un cœur. Mais il avait fait savoir en février 2020 qu’il voulait également la protéger, en reprenant les images de sa campagne pour le parfum Dolce Shine de Dolce & Gabbana et en y adossant la légende : “Celui qui s'approche j'le nique”. Une mise en garde énervée qu’il avait fini par supprimer. Ces dernières semaines, on a d’ailleurs appris que Deva Cassel était en couple avec Luca Salandra, un jeune mannequin d’1m84 qui est lui aussi franco-italien !
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L’un des Français les plus “sexy”
Au cinéma, Vincent Cassel a joué le rôle de La Bête, un film tiré du dessin animé de Disney, en 2014. En pleine promotion de ce film, il avait d’ailleurs fait une déclaration qui n’était pas passée inaperçue : “Selon les canons de la beauté, je ne suis pas beau. L'important, c'est de s'accepter et de composer avec ce qu'on a et ce qu'on n'a pas. Car être beau et ne pas savoir qu'en faire, c'est aussi problématique qu'être laid”. Alors, Vincent Cassel est-il laid ? Non. Il a ce que l’on appelle “une gueule”. Un charisme également. Et ça plait. Pour preuve, il a été classé à la huitième place du classement des Français les plus séduisants selon la rédaction de La Parisienne, en 2017. Les journalistes le décrivaient alors comme “un acteur magnétique”, “félin”. Plus récemment, Vogue l'a classé troisième de son top sur “les 20 plus beaux acteurs français de tous les temps”, derrière Pierre Niney et Alain Delon. Enfin, en 2014, la star faisait partie des 38 plus beaux Français, selon une sélection des Américaines pour le magazine Elle US.
Son prochain rôle très attendu
Si le cinéma est au ralenti à cause de l'épidémie de coronavirus, le comédien ne risque pas de s’ennuyer dans les mois à venir. Les rôles au cinéma lui tendent les bras et l’un d’eux est particulièrement attendu en France. En effet, il sera au casting du prochain film de Guillaume Canet. Et ce ne sera pas n’importe quel film ! Le compagnon de Marion Cotillard a fait appel à celui de Tina Kunakey pour jouer dans la future adaptation cinématographique de la bande dessinée Astérix et Obélix. Il n’y jouera pas le petit Gaulois moustachu... Mais le méchant Romain, César ! À France Inter, l’artiste s'était réjoui de cette opportunité : “Je crois que ça a l’air bien barré, on est arrivé au mauvais moment, explique-t-il. Je crois qu’il y a une vraie volonté et que ça va finir par aboutir. En tout cas, si ça se fait et c’est bien parti pour, j’en ferai partie”. Sortie vraisemblablement en 2022.