Violences éducatives ordinaires : 81 % des parents reconnaissent y avoir encore recours, selon cette étude

Une étude réalisée par l’Ifop pour la Fondation pour l’Enfance révèle que les violences éducatives ordinaires dans les sphères familiales ne diminuent pas. Les parents se disent pourtant mieux informés sur le sujet.

Les violences éducatives ordinaires (VEO) se maintiennent, voire augmentent. C’est le résultat d’une étude réalisée par l’Ifop pour la Fondation pour l’Enfance et publiée jeudi 6 juin. L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 007 parents d’enfants de 0 à 10 ans, « extrait d’un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus ».

Lire aussi >> Fessée, punition, chantage : quelles alternatives aux violences éducatives ordinaires ?

L’étude révèle ainsi que 81 % des parents interrogés admettent avoir commis au moins une violence éducative dans la semaine précédant l’enquête. Ils sont même près de la moitié (53 %) à déclarer avoir pratiqué au moins trois violences éducatives. C’est quatre points de plus que lors de la précédente enquête, en juin 2022.

Parmi les violences qui reviennent le plus : « crié très fort après lui » (58 %), « promis quelque chose pour obtenir obéissance » (44 %) et « privé de quelque chose car il ne vous obéissait pas » (50 %). « À l’instar de ce qui était observé en 2022 et fort heureusement, les comportements les plus diffus sont ceux qui n’impliquent pas une violence physique », relève l’étude.

16 % des répondants reconnaissent cependant avoir donné une gifle au cours des sept derniers jours, et 24 % une fessée. La plupart des actes de violences éducatives sont également en relative hausse par rapport à 2022. 25 %...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi