Violences dans les établissements catholiques : de nouvelles plaintes ont été déposées en pleine affaire Bétharram
L’affaire Bétharram n’a pas fini de faire parler d’elle que de nouveaux établissements catholiques sont désormais pointés du doigt. Si depuis plus d’un an, le Parquet de la ville de Pau enquête sur une centaine de plaintes pour violences, agressions sexuelles et viols entre les années 1950 et 2010, de nouvelles accusations ont été faites et elles ne concernent pas l’établissement. Dans un reportage diffusé dans le journal de 20 h de TF1 ce jeudi 6 mars 2025, plusieurs témoignages ont révélé que des violences ont eu lieu dans d’autres établissements, notamment dans le Sud-Ouest. Des plaintes ont été déposées et certaines pourraient être jugées recevables par la justice. À Notre-Dame de Garaison, situé dans la commune de Monléon-Magnoac à une cinquantaine de kilomètres de Tarbes, Thierry Ballarin, bientôt 60 ans, a témoigné de punitions collectives dans les dortoirs quand il avait 11 ans. "Trois fois par nuit, la lumière était allumée. Tout le monde se mettait les pieds joints et les mains bien derrière la taille pour attendre une gifle, voire deux gifles consécutives, à tour de rôle", a-t-il expliqué, évoquant également des coups de lacets ou de santiags. Un collectif animé par un autre ancien élève regroupe une quinzaine de personnes. L'une d'entre elles a eu le tympan gauche perforé en 1987, à cause d’une gifle donnée par le surveillant général de l'établissement.
Plus à l’ouest, à Ustaritz, l’établissement Saint-François Xavier vient lui aussi de voir certains de ses anciens (...)