Violences et agressions sexuelles : elles ne portent pas plainte pour l’argent

#OnNePortePasPlaintePourLargent, nouveau hashtag qui enflamme les réseaux sociaux, vient démonter certains clichés sur la prétendue vénalité des victimes de violences et agressions sexuelles.

Après les avoir accusées de vouloir détruire des carrières, voilà qu’on les accuse de rechercher le profit lors d’un dépôt de plainte. Il y a quelques jours, les victimes de violences et d’agressions sexuelles ont pris le contrepied de ces honteuses suppositions grâce à un nouveau hashtag devenu viral sur les réseaux sociaux : #OnNePortePasPlaintePourLargent.

Derrière ce nouveau mot-dièse lancé le 12 mai sur Twitter, la doctorante et militante féministe Marie Coquille-Chambel, qui a souhaité démonter ces stéréotypes en rétablissant la vérité sur les compensations effectivement perçues (lorsque c’est le cas) par les femmes qui intentent des actions en justice. Dans une publication sur Instagram, celle qui a confié avoir été violée par un comédien de la Comédie Française, explique avoir ensuite été accusée de « vivre de [s]on viol » après la parution du livre « #MeTooThéâtre ».

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Une publication partagée par Marie Coquille-Chambel (@mariecoquillechambel)

Un hashtag devenu viral

Sur Twitter notamment, les femmes victimes de violences ou d’agressions sexuelles se sont saisies du hashtag pour raconter leur expérience personnelle, et ainsi démonter à leur tour « ce stéréotype qui revient sans cesse, sans cesse, sans cesse et qui est une insulte aux victimes », comme le caractérise la journaliste Florence Porcel. En 2021, cette dernière avait déposé...

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