Violences conjugales : pourquoi "l'affaire Kendji" est bien plus qu'un fait divers "people"

Pourquoi

Cela fait des jours que les médias feuilletonnent "l'affaire Kendji Girac". Gravement transpercé par une balle de revolver en plein torse, le musicien à succès avait d'abord alarmé par son état, avant d'expliquer avoir voulu "simuler un suicide" pour que sa femme ne parte pas. Et ça, c'est très inquiétant.

Il faut parler de "l'affaire Kendji", même si l'on est pas féru de presse people, de faits divers et de "scandales". Car ce n'est pas un fait divers. On vous rafraichit la mémoire ? Le 22 avril dernier, une nouvelle bouscule les médias : Kendji Girac, le célèbre chanteur et musicien qui affole les charts, serait dans un état gravissime. Son torse a été transpercé par une balle de revolver, sur une aire d'accueil de Biscarrosse. Comment ? Pourquoi ? On ne sait pas.

Au fil des jours et alors que la situation médicale de l'artiste se stabilise, l'enquête est menée. Qui a tiré ? Une personne extérieure ? Un proche ? Est-ce une agression ? Un accident ? Ou bien un geste du chanteur lui-même ? Or, ce jeudi 25 avril, le principal concerné a finalement expliqué avoir "simulé un suicide" dans le but... D'effrayer sa compagne, qui menaçait de le quitter.

Et c'est là que "l'affaire" ultra médiatisée autant que morbide dévoile une très alarmante facette. Un aspect qui nous renvoie à des enjeux bien connus en ces pages : les violences conjugales, les manipulations psychologiques au sein du couple, et... Les luttes féministes qu'elles cristallisent. On explique.

"C'est le rouge bien profond du Violentomètre !"

Si Kendji Girac souhaitait "faire peur" à sa compagne dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 avril,, c'est parce que celle-ci aurait menacé de partir, ne supportant plus son addiction à l'alcool et les comportements que cette dépendance...

Lire la suite


À lire aussi

#MeToo : Kevin Spacey de nouveau accusé de viol dans un documentaire inédit
"C'est un ami, pourquoi je serais en danger ?" : Caroline Vigneaux victime de viol
"Mon camarade" : Charline Vanhoenacker déplore la suspension de Guillaume Meurice