Violences gynécologiques : Élisabeth Borne saisit le Conseil national d’éthique sur le consentement

Cette saisine survient après l’annonce d’une enquête visant la secrétaire d’État Chrysoula Zacharopoulou, accusée à deux reprises de viol.

Élisabeth Borne a annoncé mercredi dans son entretien à « ELLE » avoir saisi le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) pour un éclairage sur la notion de consentement lors des examens gynécologiques, après une enquête visant à ce sujet une membre de son gouvernement.

La secrétaire d'État au Développement Chrysoula Zacharopoulou, gynécologue de profession, spécialiste reconnue de l'endométriose, est visée par une enquête après deux plaintes pour viol et une troisième pour « violences » déposées ces dernières semaines.

Sans se prononcer « sur ce cas précis », la Première ministre affirme qu'il faut « traiter le sujet » quand il y a « des femmes qui ressortent d'examens médicaux en ayant souffert et avec le sentiment de ne pas avoir été respectées ».

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Réflexion approfondie sur la notion de consentement

« Mais j’entends aussi un certain nombre de médecins qui se sont exprimés pour dire qu’il fallait faire attention aux mots employés, notamment au terme de viol », ajoute Élisabeth Borne, qui juge « très important, lorsqu’il y a des examens intrusifs, de prendre le temps de recueillir le consentement ».

La cheffe du gouvernement a donc saisi, dans un courrier daté de lundi, le CCNE, pour écrit-elle, avoir « une réflexion approfondie sur la notion de consentement dans le cadre précis...

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