Violences policières : Amnesty International lance une campagne contre les armes à létalité réduite comme le LBD

Amnesty International alerte à nouveau sur la dangerosité des armes à "létalité réduite", à travers une campagne dénonçant principalement l’usage des LBD 40 et des grenades lacrymogènes et de désencerclement.

Gaz lacrymogène, balles en caoutchouc, gaz au poivre, matraques, grenades… autant d’armes « à létalité réduite » utilisées dans le cadre du maintien de l’ordre et qui restent extrêmement dangereuses.

Face aux conséquences de l’utilisation de ce type d’armes, Amnesty International lance une nouvelle campagne pour un meilleur contrôle des armes à létalité réduite.

« Aujourd’hui, tout coûte un bras, sauf manifester qui coûte aussi un œil », peut-on lire sur l’un des visuels de la campagne. « Le cortège partira à 14 heures et deviendra funèbre à 16 heures » est-il écrit sur un autre.

D’abord diffusée sur les réseaux sociaux, puis en affichage urbain à partir du 28 août à Paris, Bordeaux, Lyon, Marseille et Nantes, la campagne « vise à alerter sur l’urgence de réglementer le commerce et l’utilisation d’armes à létalité réduite qui ont, rien qu’en France, gravement mutilé des dizaines de personnes et conduit à plusieurs décès », dénonce Amnesty.

Dans le viseur de l’ONG, il y a tout d’abord le tristement célèbre lanceur de balles de défense (LBD 40). Amnesty demande depuis plusieurs années la suspension de leur utilisation dans l’attente d’une enquête sur leur utilisation.

Le LBD impliqué dans des incidents graves

Récemment, trois policiers du Raid ont été mis en examen, soupçonnés de tirs de LBD sur Mohamed Bendriss, 27 ans, mort dans la nuit du 1er au 2 juillet à Marseille lors des émeutes...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi