Violences sexuelles chez les pompiers : le procès de l'« affaire Julie » qui s'ouvre mardi relance le débat
Ce 15 octobre, trois pompiers comparaissent devant le tribunal de Versailles pour des atteintes sexuelles sur mineure. L'affaire, qui remonte à 2010, met en lumière des questionnements sur les violences sexuelles dans une profession pourtant idéalisée par le grand public.
Un #MeToo des pompiers s’annonce. Après l’armée, c’est au tour de cette profession traditionnellement idéalisée par le grand public de s’interroger collectivement sur les violences sexuelles. Ce procès, où trois pompiers sont accusés de viol sur une adolescente, remet sur le devant de la scène la question du consentement, déjà au cœur du procès des viols de Mazan.
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Dans cette affaire, les trois hommes comparaissent devant le tribunal de Versailles pour atteintes sexuelles sur mineure en réunion. L’affaire qui avait fait grand bruit en 2019 mettait déjà en lumière la question du consentement, bien avant le procès des viols de Mazan.
Une affaire qui secoue l’image des pompiers
Tout au long de son adolescence, Julie vivait avec sa famille en banlieue sud de Paris et suivait un traitement médical lourd, à cause de fréquentes crises de spasmophilie et de tétanie. Des incidents qui donneront lieu à de nombreuses interventions des sapeurs-pompiers qui se sont rendus au total plus de 130 fois à son domicile entre 2008 et 2010.
En août 2010, l'adolescente et sa mère portent plainte pour viols en mettant en cause l'un d'entre eux, dont une fois en présence de deux collègues. Vingt pompiers seront entendus au cours de l’enquête. En 2019, trois d’entre eux sont renvoyés devant le tribunal pour atteintes sexuelles...
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