Violences sexuelles sur mineures : un ex-coach de patinage artistique condamné à 7 ans de prison
Un ex-entraîneur de patinage artistique a été condamné mardi 11 février à sept de réclusion criminelle pour viols et agressions sexuelles sur mineures. Les deux plaignantes ont expliqué que la parole de Sarah Abitbol, première à briser l’omerta sur les violences sexuelles dans le patinage, les avait incitées à agir.
Dix-huit ans après les faits révélés par les plaignantes dans le sillage de l'ex-patineuse Sarah Abitbol, un ex-entraîneur de la patinoire d’Asnières (Hauts-de-Seine) a été condamné mardi 11 février à sept ans de prison pour viols et agressions sexuelles sur mineures par la cour criminelle des Hauts-de-Seine. Le parquet avait requis en fin d'après-midi 12 ans de réclusion criminelle.
« Les actes sexuels dont la matérialité pour l’essentiel n’était pas contestée ont été obtenus de manière forcée par une contrainte morale qui résulte d’abord de l’âge des victimes, 13 et 14 ans [...], de la différence d’âge entre l’accusé et les victimes [et] de l’autorité que [Sébastien C.] avait sur elle en sa qualité d’entraîneur de patinage artistique », a détaillé le président de la cour lors du verdict, après plus de trois heures de délibéré.
« Omerta », « ambiance sexualisée », l'audience a inscrit les faits jugés et le comportement de l'ex-entraîneur dans un contexte de silence complice et entretenu au sein du club, caractéristique de la « culture de l'impunité » dans le patinage artistique, selon Me Iris Pajot, avocate de l'association La voix de l'enfant, partie civile.
Il a « nécessairement conscience de ce qu’il forçait de très jeunes victimes à rentrer de manière précoce dans la sexualité », a insisté le président. L’ex-patineur a aussi écopé de l'interdiction définitive de travailler, y compris...
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