Violents combats au sol à Gaza : la CPI rappelle que bloquer l'aide humanitaire pourrait constituer « un crime »

Malgré les appels à une trêve pour permettre l’envoi d’aide humanitaire à Gaza, l’entrée dans l’enclave palestinienne se fait toujours au compte-gouttes. La Cour pénale internationale (CPI)  averti que le blocage de l’aide humanitaire dans cette zone sinistrée pouvait constituer un crime.

La situation dans la bande de Gaza, où l’armée israélienne a commencé son opération terrestre et intensifié ses frappes sur l’enclave palestinienne, est « de plus en plus désespérée » s'est alarmé le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dimanche. Selon le dernier bilan du Hamas, depuis le début de la riposte israélienne, 8000 personnes ont été tuées à Gaza, dont la moitié serait des enfants. Malgré une situation catastrophique, l’aide humanitaire peine à entrer dans ce territoire totalement soumis à un blocus total depuis le 9 octobre et privé d’eau, de nourriture, d'électricité,  de carburant et de réseau, Gaza.Le seul point d’entrée pour l’aide humanitaire est le poste-frontière de Rafah, qui relie l'Egypte à Gaza, mais même là,  les convois d’aide restent en grande majorité bloqués du côté egyptien de la frontière et seules quelques dizaines de camions parviennent à entrer dans la bande de Gaza.

Dimanche 30 octobre, le patron de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a averti que le fait « d’empêcher l'acheminement de l'aide peut constituer un crime » après s'être rendu à Rafah. Il a ajouté qu'Israël « doit s'assurer sans délai que les civils reçoivent de la nourriture, des médicaments » à Gaza. « À Rafah, j'ai vu des camions bloqués, remplis de biens et d'aide humanitaire, loin des bouches affamées et des blessures » des victimes palestiniennes, a affirmé Karim...

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