Viols de Mazan : Aurore Bergé appelle à « changer la loi pour la question du consentement »

Invitée à réagir sur l’affaire des viols de Mazan, la ministre démissionnaire chargée de l’Égalité femmes-hommes Aurore Bergé, a appelé à « inscrire noir sur blanc » la question du consentement dans le code pénal, sur RTL ce jeudi 12 septembre.

Le procès des viols de Mazan, subis pendant dix ans par Gisèle Pélicot, droguée à son insu par son mari, démontre le besoin de définir le consentement dans le code pénal. C’est ce qu’a estimé ce jeudi 12 septembre la ministre démissionnaire chargée de l'Égalite femmes-hommes Aurore Bergé.

En marge de ce procès emblématique de la soumission chimique, l'avocat de 51 hommes accusés d'avoir violé Gisèle Pelicot a fait la distinction mardi 10 septembre, entre le droit français et le droit américain sur la question du consentement. « On n'est pas en droit américain. En France, il ne faut pas avoir recueilli le consentement de la victime, pour faire en sorte nécessairement qu'il n'y ait pas de viol », a déclaré Guillaume De Palma devant la presse à Avignon où se tient le procès depuis le 2 septembre. « Il faut pour qu'il y ait viol que la démonstration soit faite de l'intention coupable de l'auteur. »

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