Vitiligo : qu’est-ce qui déclenche cette maladie auto-immune et quels sont les premiers signes ?

Le vitiligo est une pathologie cutanée fréquente, mais sans grande gravité sur l’état de santé global du patient. D’après le Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux, le vitiligo « touche environ 0,5 % à 1 % de la population générale ». Les hommes et les femmes sont atteints avec la même fréquence. Cette dermatose peut cependant avoir un impact psychologique important chez certains patients, car les taches blanches qui apparaissent sur le visage et le corps peuvent difficilement passer inaperçues.

Le vitiligo, aussi appelé leucodermie ou achromie, est une dermatose, c’est-à-dire une maladie de peau. Lorsqu’une personne souffre de vitiligo, ses mélanocytes, qui sont les cellules qui pigmentent l’épiderme, les poils et les cheveux, disparaissent peu à peu ou sont incapables de fonctionner normalement. Il existe deux grandes formes de vitiligo : la forme segmentaire et la forme non segmentaire.

La forme non segmentaire est la forme la plus fréquente de vitiligo. Cette forme de la maladie débute souvent par l’apparition d’une petite tache blanche sur le visage, une main ou un pied. Son évolution va ensuite varier selon le patient. D’autres taches peuvent apparaître de façon symétrique sur le corps. Généralement, des sensations de démangeaisons précèdent l’apparition d’une nouvelle tache. Chez certains patients, le vitiligo s’étend sur tout le corps. On parle alors de vitiligo universalis. Il arrive également que les mélanocytes des poils et des cheveux soient aussi touchés, et (...)

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