Publicité

Voici la blogueuse qui va transformer votre interprétation du mot “grosse”

Image via Instagram/@lexiemanion
Image via Instagram/@lexiemanion

Lexie Manion est fière de son corps et apprend aujourd’hui à s’aimer, tout en aidant les autres à en faire de même.

Dans un article récent, l’Instagrammeuse grandes tailles a révélé qu’elle rêvait d’être “mince et belle” avant d’apprendre à aimer son corps tel qu’il est.

“À 15 ans, je voulais un ventre plat, des clavicules saillantes, la taille fine et quasiment pas de graisse”, a-t-elle confié.

L’envie de Lexie Manion d’être mince a failli lui coûter la vie. Son trouble alimentaire lui a permis de réaliser qu’elle devait transformer sa façon de penser.

Aujourd’hui, la jeune femme de 23 ans confie avoir affronté les dures réalités de l’image personnelle et profite d’Instagram pour partager ce qu’elle a appris.

I used to dream of being thin and pretty. At 15 years old, I desired a flat stomach, visible collar bones, a tiny waist, and little to no fat on my body. With this vision in mind, I would fantasize about my future wardrobe consisting of solely sizes 2s and 4s. I would gleam when imagining how I would one day walk into clothing stores and easily find countless options in my size. I would salivate at the thought of being seen as approachable by nearly every person I crossed paths with. I would be taken seriously by doctors. I would have so many friends. I would be treated as a human being. As I battled with my body image and eating disorder struggles, I began to slowly see the truth. I was taught that “fat” is not synonymous with good. Or pretty. Or approachable. Or important. Or worthy. I was taught that “fat” is synonymous with bad. And ugly. And lazy. And useless. And invalid. I was taught to dream of what I should become, instead of celebrating what I already was. At 23 years old, I no longer allow my appearance to dictate my worth. I have a large stomach. I have a double chin. I wear a size 24. I am fat. The truth is, the validity of what someone says, does or feels shouldn’t be challenged just because of what they look like. We are all human. We have bright ideas. We have stories of hurt and joy, struggle and triumph stowed away in our minds. We have passion and dreams burning in our hearts. Our bodies, the physical forms that protect our encapsulated minds and hearts and allow us to interact with this world and one another, are nothing compared to what’s inside. Beauty standards and people’s hate disguised as “health concerns” may challenge us to conform. Well, I challenge you to question what you’ve been told. Now I know that beauty and worth can be synonymous with the word “fat”. These days, I dream of changing how this world treats people who don’t fit the mold, rather than changing myself.

A post shared by Lexie (@lexiemanion) on Mar 19, 2018 at 10:17am PDT

Je rêvais d’être mince et belle.

À 15 ans, je voulais un ventre plat, des clavicules saillantes, la taille fine et quasiment pas de graisse.

Dans cet état d’esprit, je rêvais d’avoir une garde-robe remplie de vêtements de petites tailles.

J’imaginais avec plaisir le jour où rentrer dans un magasin de vêtements et trouver différentes options à ma taille sans le moindre problème serait possible.
J’avais vraiment envie d’être vue comme une personne accessible par tous ces gens que je croise au quotidien. Que les médecins me prennent au sérieux. Que mes amis soient nombreux. Que je sois traitée comme un être humain.
J’ai commencé à voir la vérité en luttant avec mon image corporelle et mes problèmes alimentaires.

On m’a dit que “grosse” n’était pas synonyme de bien. Ou belle. Ou accessible. Ou importante. Ou digne.
On m’a dit que “grosse” était synonyme de mauvaise. Et moche. Et fainéante. Et inutile. Et nulle.
On m’a dit de rêver à ce que je pourrais devenir, au lieu de célébrer la personne que j’étais déjà.
À 23 ans, je ne laisse plus mon apparence déterminer ma valeur.
J’ai un ventre imposant. Un double menton. Je porte du 54. Je suis grosse.
En vérité, ce que dit, fait ou ressent une personne ne devrait pas dépendre de son apparence.
Nous sommes tous humains.
Nous avons des idées lumineuses. Nous avons des histoires de peine et de joie, des luttes et des triomphes dans nos esprits. Nous avons des passions et des rêves dans nos cœurs.
Notre corps, cette forme physique qui protège nos esprits et nos cœurs et nous permet d’interagir avec le monde et entre nous, ne compte pas par rapport à ce qui se trouve à l’intérieur.
Les standards de beauté et la haine des gens déguisés sous la forme d”inquiétudes sur notre santé” nous invitent à nous plier aux normes. Eh bien, je vous invite à penser différemment.
Je sais désormais que la beauté et la valeur peuvent être synonymes de “grosse”. Ces jours-ci, je rêve de transformer la manière dont les gens traitent ceux qui ne rentrent pas dans un moule, au lieu de me transformer moi-même.

“On m’a dit que “grosse” n’était pas synonyme de bien. Ou belle. Ou accessible. Ou importante. Ou digne.
On m’a dit que “grosse” était synonyme de mauvaise. Et moche. Et fainéante. Et inutile. Et nulle.
On m’a dit de rêver à ce que je pourrais devenir, au lieu de célébrer la personne que j’étais déjà”, a-t-elle confié.

Tout a changé pour L. Manion, qui confirme aujourd’hui ne plus laisser son apparence déterminer sa valeur.

“J’ai un ventre imposant. Un double menton. Je porte du 54. Je suis grosse”, a-t-elle confié.

“En vérité, ce que dit, fait ou ressent une personne ne devrait pas dépendre de son apparence. Nous sommes tous humains.”

The Body Positive movement is a political movement that was created to shine the spotlight onto marginalized bodies — people of color, LGBT, disabled, fat, etc. — because they are not well represented in the media. While I am a person of much privilege, I partake in this movement as an ally to other marginalized people, as well as for myself. Being fat in this world that praises thinness and enforces diet culture leaves me feeling like an outcast very often. I wanted to share this today because Body Positivity has taught me that “flattering” doesn’t matter. I love plus size fashion, such as the peplum top pictured on the left. Peplum tops have an overlay of fabric to cover up your stomach. I personally love the sophisticated look of peplums. However, three years ago, I bought 8 peplum tops solely because I wanted more clothing choices in my wardrobe that would hide my stomach. I felt like such an eyesore compared to every thin person I walked past in public in my every day life. I discovered the Body Positive movement shortly after those clothing purchases, and to my surprise, I saw photos of women my size doing the exact opposite of what I thought I had to do. Society tells us fat people to cover up. We’re told to wear “flattering” clothes. We’re told to wear shapewear to “smooth everything out”. We’re told not to wear tight dresses, bikinis or crop tops. For quite some time, I followed the rules because I didn’t want to be shamed. What I’ve learned though is that by hiding my body, I wasn’t fully living. Upon seeing countless breathtaking photos of people in the online Body Positive community unapologetically living life despite their fat rolls, double chins, cellulite, stretch marks, etc. being visible to the world, I felt inspired to celebrate my body along with them. Now that I choose to no longer hide who I am, I feel like I can finally breathe. I encourage my fellow plus size women to wear articles of clothing because you want to, not because you feel like you have to. You may be fat and love peplum tops, shapewear, one-piece swimsuits, etc. You may be fat and feel confined by those options. The point is that what you wear is your choice.

A post shared by Lexie (@lexiemanion) on Mar 17, 2018 at 6:30pm PDT

Le mouvement “Body Positive” est un mouvement politique créé afin de mettre en avant la diversité des corps (des gens de couleurs, LGBT, handicapés, gros…), car ils sont mal représentés dans les médias. J’ai eu beaucoup de chance dans la vie, mais je participe à ce mouvement afin de soutenir les autres personnes mises à l’écart, et moi-même. Je me sens rejetée régulièrement car je suis grosse dans ce monde qui privilégie les personnes minces et encourage la culture du régime.
Je souhaitais partager cela aujourd’hui car accepter mon corps m’a permis de comprendre que la “flatterie” ne servait à rien.
J’adore la mode grandes tailles, comme le haut péplum à gauche. Les hauts péplum disposent d’une couche de tissu qui recouvre le ventre. J’adore le look sophistiqué des péplums personnellement. Mais, il y a trois ans, j’ai acheté 8 hauts péplum simplement car je souhaitais avoir davantage de choix vestimentaires dans ma garde-robe afin de cacher mon ventre. J’avais honte de me comparer aux personnes minces que je croisais au quotidien. J’ai découvert le mouvement Body Positive peu de temps après ces achats, et étonnamment, j’ai vu des photos des femmes de ma taille en train de faire l’opposé de ce que je pensais devoir faire.
La société encourage les personnes grosses à se couvrir. À porter des vêtements “flatteurs”. À porter des tenues qui “lissent notre silhouette”. On nous dit de ne pas porter de robes moulantes, de maillots de bain ou de petits hauts. J’ai suivi ces règles pendant un moment car je ne souhaitais pas être victime de moqueries. Mais je ne vivais pas pleinement en cachant mon corps.
J’ai été encouragée à accepter mon corps en voyant d’innombrables photos de gens dans la communauté Body Positive en ligne, ces personnes qui vivent leur vie sans se soucier de leurs bourrelets, doubles mentons, cellulite, vergetures…

J’ai l’impression de pouvoir enfin respirer maintenant que j’ai décidé de ne plus cacher qui je suis.

J’encourage mes amies grandes tailles à porter des vêtements qui leur plaisent, pas ceux qu’elles pensent devoir porter. Vous pouvez être grosse et aimer les hauts péplums, les tenues amincissantes, les maillots de bain une pièce… Vous pouvez être grosse et vous sentir prise au piège par ces options. La conclusion, c’est que vous pouvez porter ce que vous voulez.

Lexie Manion encourage ses followers à considérer leur corps comme une simple capsule dans laquelle se trouvent le cœur, l’âme et l’esprit, ces parties qui comptent vraiment.

“Les standards de beauté et la haine des gens déguisés sous la forme d”inquiétudes sur la santé” nous invitent à nous plier aux normes. Eh bien, je vous invite à penser différemment… Je sais désormais que la beauté et la valeur peuvent être synonymes de “grosse”, a-t-elle confié.

L’influence de L. Manion et ses 40 000 followers encouragent la jeune femme à développer de nouvelles ambitions.

“Aujourd’hui, je rêve de transformer la manière dont les gens traitent ceux qui ne rentrent pas dans un moule, au lieu de me transformer moi-même”, a-t-elle confié.

Jessica Ankomah