Et voilà, on me demande si je suis ménopausée…
Quand je dis « on ose », n’y voyez rien de négatif, car non on n’a pas à se sentir coupable de quoi que ce soit quand la ménopause arrive. C’est la vie, le cycle des choses, le temps qui passe.
Mais voilà, c’est une sacrée étape lorsque les gens passent sans crier gare de « c’est pour quand le 5e ? » à « mais dis t’es pas en préménopause toi ? ».
Déjà bon, c’est sacrément intrusif. Et de demander si on veut pas un autre enfant, mais aussi de demander si on serait pas un chouille ménopausée.
Oh comme ça passe vite !
Ce moment que je n’ai pas vu arriver est arrivé. J’ai presque 46 ans, et plus personne ne projette sur moi des possibilités de maternité. Comme si, tel un yaourt, j’avais dépassé la date de péremption. Ou peut-être que la date est dépassée, mais que bon, comme un yaourt, on peut encore en manger dans la semaine qui suit.
Voilà je suis un yaourt. (de préférence au chocolat) #jesuisunyaourt
Je suis pile dans cette période où, tel le yaourt, on émet des doutes sur ma validité, sur le champ des possibles. Suis encore bonne à être mangée, à devenir mère, ou suis-je bonne à être jetée dans la poubelle ?
Yaourt, mousse au chocolat… j'en suis où ?
C’est con hein, mais c’est pas rien de s’endormir un soir en étant une mousse au chocolat qui encore de longues semaines devant elle… et de se réveiller un matin en étant une mousse au chocolat qui commence à avoir un peu de moisissure et qui ne peut plus se reproduire.
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