Voitures électriques : Bentley n’a plus peur de Rolls-Royce

Après avoir longtemps vécu dans l’ombre de la plus prestigieuse marque automobile, le constructeur au B ailé a retrouvé l’ambition et mis le cap sur l’électrification.

Un chiffre d’affaires de 2,8 milliards d’euros pour un bénéfice d’exploitation record de 389 millions d’euros, des ventes qui flirtent avec les 14700 unités en 2021, en augmentation de 31% par rapport à l’année record précédente, un prix moyen de 264 000 euros l’exemplaire… la crise sanitaire n’a pas de prise sur Bentley , à qui tout semble sourire.

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Depuis qu’elle est passée sous pavillon Volkswagen, en 1998, après soixante-sept ans d’asservissement à Rolls-Royce, la firme de Crewe, grosse bourgade proche de Manchester, ne s’est jamais aussi bien portée. Chantre des moteurs V8 et W12, elle projette désormais de commercialiser cinq modèles 100% électriques en l’espace de cinq ans, à partir de 2025. Pour mener à bien ce projet «Five-in-Five», Bentley va investir 3 milliards d’euros en dix ans et opérer ainsi la plus grande mutation de la marque depuis sa création, en 1919, par Walter Owen Bentley. Inspirée du concept-car EXP 100 GT, dévoilé il y a trois ans pour la célébration du centenaire, la première Bentley «zéro émission» partagera sa plateforme avec Porsche et Audi, les cousins du groupe VW.

Le joyau de l’industrie automobile britannique entend devenir le leader de la «mobilité de luxe durable»

En attendant leur déclinaison électrique respectivement en 2027, 2028 et 2029, le SUV Bentayga, le coupé Continental GT et la limousine Flying Spur prennent le virage de l’hybride rechargeable (lire l’encadré). Au terme de la décennie, le joyau de l’industrie automobile britannique entend devenir le leader de la «mobilité de luxe durable». Piquée au verdissement, la marque au «winged badge» a même fait installer autour de son fief du Cheshire près de 30000 panneaux(...)


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