Vous perdez constamment vos affaires sans jamais les retrouver ? Nous avons peut-être l'explication

Vous vous apprêtez à sortir de la maison et vous effectuez votre rituel habituel : portefeuille, portable, clés.

Sauf que vous ne trouvez pas vos clés dans votre sac. En réalité, vous ne vous souvenez même plus du moment où vous les avez utilisées ou vues pour la dernière fois. Vous commencez à courir dans les différentes chambres en revenant sur vos pas, mais en vain.

Une nouvelle étude réalisée par l’université d’Aberdeen explique que nous avons du mal à retrouver nos clés, car nous ne savons pas nous y prendre pour retrouver nos affaires, pas parce que nous cachons des objets dans notre sommeil ou que nous les rangeons dans le frigo par étourderie (pourquoi vérifions-nous toujours à cet endroit ?).

Nous avons l’habitude de chercher les objets dans des zones rangées, facilement visibles, là où ils ressortent facilement, mais ça n’est pas idéal.

Des scientifiques ont demandé à 14 participants de trouver des cibles en créant deux scénarios visuels différents et en utilisant une technologie qui permet de suivre le mouvement des yeux, afin d’en apprendre davantage sur nos habitudes de recherche.

Nous avons tendance à rester concentrés de manière peu productive sur les zones nettes, « évidentes », alors que nous devrions nous contenter d’utiliser notre vision périphérique pour ces zones et passer notre temps à effectuer nos recherches dans des zones en désordre, « moins évidentes ».

D’après un extrait de l’étude, une erreur commune poussait les participants à : « faire des fixations superflues, sacrifiant la rapidité au profit d’un gain perçu (mais irréel) en matière de certitude de réponse ».

En bref, nous nous concentrons trop sur les zones que nous considérons comme utiles, au lieu des zones qui le sont vraiment.

« Vous devriez vous concentrer sur les zones les plus encombrées si vous cherchez vos clés, car vous les auriez déjà trouvées si elles se trouvaient dans une zone plus évidente », confie Anna Maria Nowakowska, chercheuse à l’université d’Aberdeen, à Seeker.

Elle confie également que l’étude suggère que nous « perdons beaucoup de temps à chercher dans certains endroits, même quand nous savons pertinemment bien que l’objet recherché ne s’y trouve pas ».

Nous aimerions pouvoir dire que nous ne sommes pas concernés. Mais, nous le sommes. À chaque fois.

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