« Wolfs » de Jon Watts : la critique en direct de Venise
Faut-il avoir du culot pour proposer un film à Brad Pitt et George Clooney ? «Non, juste un bon scénario » a souri ce dernier quand la question lui a été posée à la Mostra de Venise. Voilà donc «Wolfs », sixième long-métrage de Jon Watts, jusqu’ici abonné aux « Spider-Man », «mais dont j’avais beaucoup aimé « Cop Car » a souligné Clooney. Nous voilà donc face à un étonnant décès dans une chambre d’hôtel pantagruélique de Manhattan. Pour éviter que l’affaire ne s’ébruite, Margaret, procureure de la ville, fait appel à Jack (George Clooney). Un nettoyeur chargé d’effacer les scènes de crime dans la plus grande discrétion.
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Du sur-mesure
Mais c’était sans compter sur l’arrivée inopinée de Nick (Brad Pitt), qui exerce la même profession que lui. Quoi de plus excitant pour les deux sexagénaires que de se lancer dans une telle aventure ? «Wolfs » ne repose ni sur la finesse psychologique du scénario, ni sur la qualité de son histoire. Non, le film est entièrement conçu pour que Pitt et Clooney déroulent leur numéro d’acteurs vieillissant avec une évidente jubilation. Aussi experts soient-ils, Jack et Nick ont mal au dos, chaussent des lunettes pour lire des messages et ont remplacé les chewing-gums par des cachets d’aspirine.
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