Wonder Woman (TMC) : Comment la superhéroïne culte est devenue une icône féministe

Une superhéroïne féministe

Comme tous les superhéros d’envergure, Wonder Woman est née d’une double ambition : divertir les fans de comics et édifier les consciences du plus grand nombre. Superman était la réponse à la montée du fascisme en Europe, la princesse Diana (imaginée par le psychologue William Moulton Marston) portera, elle, le flambeau du féminisme. "Wonder Woman est de la propagande psychologique pour un nouveau type de femme qui devrait diriger le monde", estimait-il. À la sortie, en 1941, de la première BD à son nom chez DC Comics, celle qu’il a voulue 50 % amazone, 50 % suffragette, et qui n’a pas besoin des hommes pour être forte, fait souffler un vent de modernité sur l’univers 100 % masculin des comics. C’est alors un modèle inédit pour toutes les femmes. Et comme l’Amérique entre en guerre, elle arbore un costume sexy aux couleurs de la bannière étoilée.

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Pop culture

Dans un album de 1943, Wonder Woman est pressentie pour la Maison Blanche. Après la Seconde Guerre mondiale, à l’image des femmes qui avaient participé à l’effort de guerre mais que les vétérans ont invitées à reprendre leur place au foyer, elle perd de son aura. Mais, grâce au succès mondial de la série télé au mitan des années 70, avec Lynda Carter, Miss World USA 1972, dans le rôle, l’amazone pin-up (et gentiment kitsch) accède au rang d’icône de la pop culture. " À l’époque, se souvient l’actrice, personne ne croyait qu’une femme pouvait porter à elle seule une série. On a prouvé le contraire." Les Drôles de dames lui disent merci !

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