Xavier Dupont de Ligonnès : ce que l’on sait de l’Église de Philadelphie, ce groupe de prière accusé de dérives sectaires créé par sa mère

Documentaires sur Netflix, enquêtes dans les magazines, films de fiction sur les grandes chaînes télévisées… Douze ans ont passé et pourtant, l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès continue de fasciner les Français. Et pour cause : l’unique suspect du quintuple meurtre de Nantes n’a jamais été retrouvé. Est-il mort ou en cavale ? Telle est la question que tout le monde se pose. C’est en avril 2011 – quelques jours après l’assassinat de son épouse Agnès et de leurs quatre enfants Arthur, Thomas, Anne et Benoît, dont les corps ont été découverts enterrés sous la terrasse de la maison familiale – que le père de famille a été aperçu pour la dernière fois. Depuis, toute la vie du fugitif le plus recherché de l’Hexagone a été passée au crible. De ses problèmes d’argent à ses pratiques sexuelles, en passant par son alcoolisme et ses délires religieux… De nombreux éléments troublants ont fait surface.

À l’été 2020, le magazine Society relance l’intérêt pour cette affaire en publiant une enquête inédite. Un dossier de plus de 70 pages, publié en deux parties, qui a nécessité près de quatre ans de recherches. On en apprend notamment plus sur l’Église de Philadelphie, le “groupe de prière” fondé par Geneviève Dupont de Ligonnès. En 1970, la mère de l’assassin présumé prétend recevoir des “messages divins”, qu’elle couche sur papier lors de “sessions d’écriture automatique”. Elle crée alors cette église – parfois aussi appelée Le Jardin, comme le rapporte Le Parisien – dont les membres “vivent (...)

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