Variant Kraken : nombre de cas, dangerosité… Ce que l’on sait sur ce nouveau sous-variant d'Omicron qui inquiète

Après le variant BF.7 qui progresse en Chine, c'est au tour d'un autre cousin d'Omicron de faire parler de lui. Son nom ? Kraken ou XBB.1.5. Devenu quasiment majoritaire aux États-Unis, sa propagation inquiète les scientifiques. "Depuis quelques mois, nous n'avons pas vu un variant qui a décollé à cette vitesse", avait déclaré le 3 janvier à CNN Pavitra Roychoudhury, directrice du séquençage de Covid-19 au laboratoire de virologie de la faculté de médecine de l'université de Washington (États-Unis).

L’une de ses particularités ? Il diffère de XBB.1 par l'ajout d'une mutation "F486P" dans la protéine spike, comme l’explique François Balloux, épidémiologiste et directeur de l'Institut de génétique de l’University College de Londres (Royaume-Uni), au British Medical Journal. Résultat : "Cette mutation le rend légèrement moins évasif sur le plan immunitaire que son ancêtre XBB.1 mais plus infectieux".

Selon les données officielles des Centres américains de prévention et de contrôle des maladies (CDC), le variant Kraken représentait 43% des contaminations au 14 janvier aux Etats-Unis, dépassant ainsi la proportion des autres sous-variants, à savoir B.Q1.1 (30%) et BQ.1 (16%).

Si la majorité des cas d'infections au variant Kraken ont été identifiés aux Etats-Unis (82,2%), ce n’est pas le seul pays concerné : 8,1% des cas ont également été identifiés au Royaume-Uni et 2,2 % au Danemark, d’après le Bureau régional de la Méditerranée orientale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite