Yannick Alléno sur l’homicide routier : « C’est insupportable d’entendre que votre enfant est mort de façon involontaire »
La qualification d’« homicide routier » devrait remplacer l’« homicide involontaire avec circonstance aggravante ».
Une proposition de loi visant à créer un « homicide routier », censée mieux caractériser les homicides commis sur la route avec des circonstances aggravantes est examinée ce lundi 29 janvier dans l'hémicycle, après son adoption en commissions des lois. Une avancée pour les proches de victimes.
Invité du « 20 h 30 le dimanche » sur France 2 dimanche 28 janvier, Yannick Alléno, président de l’association « Antoine Alléno », du nom d'un de ses fils, tué en 2022 à Paris par un chauffard, s’est de nouveau exprimé sur l’injustice que subissent les proches de victimes : « Quelqu’un qui boit au-dessus des limites autorisées le fait de façon volontaire ensuite il décide de prendre sa voiture en sachant pertinemment qu’il peut mettre la vie d’autrui en danger. […] C’est insupportable d’entendre que votre enfant est mort de façon involontaire, ce n’est pas vrai. »
« C'est important de mettre des mots sur les choses », avait déjà abondé le chef cuisinier. « La France n'avait pas l'armement nécessaire. Cet homicide routier a une valeur sémantique mais aussi une valeur éducative. »
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Une nouvelle qualification d’« homicide routier »
Le texte, composé de deux articles et cosigné par des députés issus de différents groupes politiques (Renaissance, LR, MoDem, Horizons, PS), instaure une nouvelle qualification...
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