« À chaque projection, les gens ont besoin de parler » : Agnès Jaoui et William Lebghil se confient sur « La vie ma mère », un film touchant sur la bipolarité

En salles ce mercredi 6 mars, « La vie ma mère » de Julien Carpentier évoque avec justesse et tendresse le sujet de la santé mentale, à travers le regard d'un fils sur sa mère bipolaire. Rencontre avec les deux acteurs phares du film, Agnès Jaoui et William Lebghil.

Dans son premier long-métrage, Julien Carpentier s'inspire de sa propre expérience pour raconter l'histoire de Pierre, un jeune fleuriste. Son quotidien bascule avec le retour de sa mère Judith, qu'il n'a pas vue depuis deux ans, et qui s'est enfuie de sa clinique où elle est soignée pour un trouble de la bipolarité.

C'est avec beaucoup de justesse, mais aussi de tendresse, que le jeune réalisateur s'intéresse ici au sujet - encore trop tabou - de la santé mentale et de son impact sur les proches. De quoi offrir un film poignant porté par un duo d'acteurs très touchants : Agnès Jaoui et William Lebghil. En interview, ils nous parlent de ce long-métrage salué par le prix du public lors du dernier Festival du film francophone d'Angoulême.

Dans « La Vie de ma mère », vous incarnez respectivement Judith, une femme bipolaire, et Pierre, son fils qu’elle retrouve après deux ans d’éloignement. Qu’avez-vous aimé dans ces personnages ?

Agnès Jaoui : D’abord, j’ai aimé la justesse de ce qui était décrit, cette relation. Puis évidemment, avoir autant de facettes à exprimer, à jouer, c’est toujours super excitant pour une actrice.

William Lebghil : Pour ma part, ce qui m’a plu c’est que le personnage de Pierre était très différent de ce que j’avais fait auparavant. C’est très excitant pour un acteur d’aller explorer d’autres registres.

Comment avez-vous préparé ces rôles pleins de nuances ?...

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